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La Ferme Bourdages interpelle Ottawa pour modifier un programme d’aide

Publié le 30 août 2021 à 17:21, modifié le 30 août 2021 à 18:46

Par: CIMTCHAU

La Ferme Bourdages, de Saint-Siméon demande au gouvernement fédéral de modifier son Programme d’aide pour l’isolement obligatoire des travailleurs étrangers temporaires. L’aide maximale a été réduite de moitié depuis le 16 juin. Cette réduction a causé d’importantes pertes.

Le copropriétaire de la Ferme Bourdages, Pierre Bourdages, interpelle Ottawa pour modifier son Programme d’aide pour l’isolement des travailleurs étrangers temporaires.

« Ce que l’on demande, c’est de revoir la réglementation. C’est de revoir le programme pour faire en sorte d’indemniser les producteurs lésés comme moi et d’autres producteurs au Québec. Faire en sorte de payer ce temps là, où on ne peut pas faire travailler ces gens-là », explique Pierre Bourdages.

Ce programme fédéral permet d’aider les employeurs à assumer les coûts associés à la quarantaine obligatoire de 14 jours que doivent faire les travailleurs provenant de l’étranger. Du 1er janvier au 15 juin 2021, le montant non remboursable maximal était de 1500$ par travailleur. Cette contribution du fédéral a été coupée de moitié après le 15 juin. Une situation injuste pour les producteurs d’une région comme la Gaspésie puisque les récoltes sont plus tardives.

« Toutes les autres régions au Québec ont réussi à avoir cette indemnisation-là. Nous, en coupant à partir du 16 juin, ça nous cause des pertes financières parce qu’il fallait garder ces gens-là en quarantaine », soutient le copropriétaire.

Un total de 33 travailleurs étrangers temporaires ont travaillé à la Ferme Bourdages pendant la saison estivale. La coupure de juin représente donc des pertes financières importantes pour l’entreprise.

« On parle environ de 30 000$ de perte financière qui sont directs, c’est sûr que c’est du net qu’on perd, c’est quand même majeur pour une entreprise comme la nôtre », assure Pierre Bourdages.

Malgré une diminution de 40% du volume de fraises cette année, monsieur Bourdages estime que la dernière saison de récolte a été bonne. Il aimerait que le gouvernement trouve des solutions à la pénurie de main-d’œuvre .

« On peut avoir bien des projets, mais si on n’a pas de main-d’œuvre pour réaliser ces projets-là, c’est sûr que c’est la base! »,estime-t-il.

Le programme d’aide à l’isolement obligatoire des travailleurs étrangers temporaires prend fin mardi. Au total, c’est 142 millions de dollars qui avaient été réservés par Ottawa pour ce projet.