La députée de Côte-Sud, Marie-Eve Proulx, de nouveau l’objet de critiques
Publié le 4 juillet 2022 à 15:34, modifié le 22 août 2022 à 10:33
Par: CIMTCHAU
La préfète de Montmagny et mairesse de Cap St-Ignace, Jocelyne Carron, reproche au bureau de Marie-Ève Proulx, députée de Côte-Sud et ancienne ministre, de s’ingérer dans les affaires municipales.
C’est un nouvel épisode qui s’ajoute à la saga de Marie-Ève Proulx. L’an dernier elle avait dû quitter son poste de ministre des régions du Bas-Saint-Laurent, de Chaudière-Appalaches et de la Gaspésie-Îles-de-la Madeleine suite à des allégations de harcèlement psychologique sur un employé.
Maintenant, la préfète de Montmagny, Jocelyne Carron, reproche à son bureau d’avoir insisté de faire des modifications dans un communiqué sur le complexe culturel et sportif en santé durable de Montmagny. Un communiqué qui n’a jamais été publié suite aux pressions exercées par le bureau de madame Proulx pour le modifier.
Mais la MRC de Montmagny n’est pas seule à avoir des relations tendues avec le bureau de la députée. En effet, la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec accuse la députée de faire la sourde oreille, alors que les syndicats tentent de discuter avec elle pour comprendre pourquoi est-ce que l’horaire de faction de l’ambulance de Saint-Jean-Port-Joli n’est pas converti alors qu’elle répond aux balisent établis par le gouvernement.
« Elle dit qu’elle nous entend, mais elle nous écoute pas, déplore Stéphane Lévesque, président, fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec secteur Saint-Jean-Port-Joly. Ce n’est pas facile avec la députée. Écoutez, je suis allé même à son investiture ici lorsqu’elle est venue faire son annonce officielle comme quoi elle se représentait pour la CAQ. Je suis allé la voir, je lui ai demandé avez-vous cinq minutes à nous consacrer pour qu’on parle du dossier. Elle a refusé. »
Tout de même, le maire de Montmagny a déclaré qu’il avait une bonne relation avec la députée et qu’il se dissocie des propos de la préfète.
Pour le moment, le bureau de Marie-Ève Proulx n’a pas retourné nos appels pour commenter la situation.