La compagnie TAAL utilise un procédé différant de son voisin d’en face, Hives.  Le processus dégage énormément de chaleur, ce qui nécessite un système de refroidissement afin de réduire la température des ordinateurs.  « L’équipement extérieur fait du bruit quand la compagnie s’est installée c’était supposé être a l’intérieur d’un liquide qui ne faisait pas de bruit. Il y a de l’équipement qui a été rajouté par la suite qui est très bruyant », indique le maire de Grand-Sault, Bertrand Beaulieu.

« Ils ne sont pas faites comme les autres et ils ont de gros ventilateurs et quand il fait chaud, ça décolle en peur. Ils sont un peu effrontés parce que cette compagnie-là, on s’entend, ce n’est pas la première qu’ils font et ils savaient que ça allait faire du bruit », explique Ghislain Rioux, citoyen de Grand-Sault.

Le son assourdissant traverse les murs des résidences située dans un rayon de 2 kilomètres. « Ça sonne comme une tondeuse à deux heures du matin qui fait le tour de ta maison  et c’est un son qui vient te chercher », explique M. Rioux.

« C’est pareil comme un moteur d’avion qui gronde tout le temps », aborde l’entrepreneur de Grand-Sault, Pat Laforge.

Le maire rappelle qu’il y a des règlements concernant le bruit excessif et que l’entreprise devra s’ajuster. « On tolère 75 décibels et puis toute suite ça joue quatre-vingt-dix quatre-vingt-douze au de là. »

« 75 décibels c’est fort pareil on s’entend que c’est industriel mais il est à coté du résidentiel », continue M.Rioux.

Les citoyens exaspérés proposent des pistes de solutions. Une rencontre publique est prévue, afin de permettre à l’entreprise d’entendre la population.

« Y’a des moyens de couper ce bruit-là. Il pourrait mettre un mur, il pourrait utiliser un rafraîchisseur pour refroidir leurs ordinateurs », mentionne M. Rioux.

« Ils pourraient prendre ce système-là et le rentrer à l’intérieur de la bâtisse et on ne l’entendrait pas », propose M. Laforge.

« Ça fait partie des discussions que nous avons avec cette compagnie-là et entre autres de venir présenter les pistes de solutions », commente M. Beaulieu.

Une pétition a d’ailleurs été lancée par les résidents du secteur, qui veulent à tout prix retrouver leur tranquillité.