La création du Parc marin Saguenay-St-Laurent a été bénéfique
Publié le 19 octobre 2018 à 16:25, modifié le 19 octobre 2018 à 16:25
Par: CIMTCHAU
Un colloque scientifique s’est tenu au cours des derniers jours à Tadoussac dans le cadre des célébrations du 20e anniversaire du parc marin Saguenay–Saint-Laurent. L’événement a permis de faire le point sur les avancées, mais aussi sur le travail qui reste à faire.
Les chercheurs, éducateurs et intervenants du milieu marin s’étaient donné rendez-vous à Tadoussac. Près de 30 conférenciers ont pu partager leurs connaissances scientifiques sur le parc marin.
«Il y a des conférences évidemment sur le béluga du St-Laurent, sur la contamination, d’autres sur la nourriture des baleines. C’est vraiment très diversifié», se réjouit la biologiste de Parcs Canada, Nadia Ménard.
20 ans après sa création, difficile de savoir si le Parc marin Saguenay-St-Laurent est en bonne santé. Les résultats d’une recherche sur le sujet devraient toutefois être connus en 2022.
«On sait qu’il y a eu des améliorations notamment au niveau de l’encadrement des activités d’observation des mammifères marins. Il y en a d’autres où on se rend compte qu’il y a des signes où ça empire, où c’est plus inquiétant. L’exemple du béluga, on sait que c’est une espèce menacée», explique l’écologiste du Parc marin Saguenay-St-Laurent, Sébastien Renard.
Chose certaine, tous s’entendent pour dire que la création du Parc marin Saguenay-Saint-Laurent, il y a 20 ans, a permis de grandes avancées.
«En terme de différence au niveau de la conservation, de l’éducation, je dois dire que c’est un franc succès. Le Parc marin est souvent cité en exemple. D’améliorer l’état des écosystèmes est un travail de longue haleine. Ce n’est pas quelque chose qui se réalise en 20 ans. Mais on peut dire que le Parc marin est sur la bonne voie», assure Nadia Ménard.
L’événement a permis de mettre de l’avant les actions prises par certains pour la conservation du parc ou encore, de faire des recommandations au grand public.
«On a atteint l’objectif ultime de réduire de 50% le nombre de sorties de navires annuelles. À la base, on est des marins. Pour nous, la préservation, c’est un incontournable», affirme le vice-président exploitation de Croisières AML, Loïc Hamel.
«Tous et chacun peuvent prendre des choix dans la vie de tous les jours, à savoir, par exemple, le cas des pailles. Ce sont des choix de consommateurs qui peuvent avoir un impact sur le Parc marin», mentionne Sébastien Renard.
L’événement a attiré plus de 200 personnes du milieu marin.