Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

La cour d’appel ordonne un nouveau procès pour Johanne Johnson

Publié le 4 août 2020 à 12:33, modifié le 4 août 2020 à 16:33

Par: CIMTCHAU

La cour d’appel du Québec ordonne un nouveau procès pour Johanne Johnson et annule le verdict de culpabilité prononcés en 2016 .

 

La cour tranche donc en faveur de la femme reconnue coupable du meurtre au second degré de son mari survenu en 1998 à Grande-Rivière. En février dernier, Johanne Johnson avait fait appel à sa condamnation.

Selon les 3 magistrats qui ont signé l’arrêt, la juge Michèle Lacroix aurait commis deux erreurs. Lors du procès, un témoin important de la poursuite, Jackie Dubé, a lu des notes sur le comportement de Johanne Johnson qui semblaient démontrer l’implication de l’accusé dans le meurtre. Or, la cour d’appel ne dénote rien de la part de la juge Lacroix qui justifie l’admissibilité en preuve des notes et aucune directive n’a été donnée au jury à cet effet. La cour d’appel écrit : « Il n’est pas possible de conclure avec certitude que la preuve présentée contre l’accusée était à ce point accablante qu’il aurait été impossible de rendre un autre verdict ».

C’est une histoire qui s’échelonne maintenant sur plus de 22 ans maintenant, l’évènement est survenu en 1998 à Grande-Rivière. Le mari de Johanne Johnson avait été retrouvé mort dans sa résidence, une balle dans la tête. L’arme n’a jamais été retrouvée. Bien que Johanne Johnson a rapidement été considérée comme la principale suspecte, ce n’est que 15 ans plus tard qu’elle a finalement été arrêtée à la suite d’une opération d’infiltration de type Mister Big. Elle avait alors avoué avoir commis le meurtre au chef de la fausse organisation criminel personnifié par un policier. Et c’est entre autres cette manière d’obtenir les aveux que critique l’avocat de Johanne Johnson qui les a amenés à demander un nouveau procès à la Cour d’appel en février dernier. Le dossier est maintenant fixé au 10 septembre prochain à l’ouverture des assises. Johanne Johnson subit une peine de prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 11 ans. Elle se trouve dans un établissement fédéral, mais sera transférée dans les prochaines heures dans un centre de détention provincial, en attendant de subir un nouveau procès.