Michael Pilote l’avait promis un an plus tôt.

« De dire qu’il manque de logements c’est une chose, mais il faut agir », avait-il déclaré.

Si la Ville voulait en faire plus. Finalement, l’année 2023 a été une année importante pour le chantier logements. Les inondations du 1^er mai, qui ont mis plusieurs citoyens à la rue, ont en quelque peu accéléré les choses.

« Les unités d’habitation accessoire, l’option de rénover son garage pour faire une unité d’habitation est maintenant possible. On a un projet de mini-maison qui s’en vient, on est à la planche à dessin avec des urbanistes.  On a aussi une demande de subvention, qui a été faite pour 42 unités d’habitation abordable. On devrait avoir les réponses de la société d’habitation du Québec à l’hiver prochain et il y a des logements qui se construisent présentement sur le territoire », nomme le maire Pilote.

Mais pour l’élu, du pain demeure encore sur la planche. Il aimerait notamment voir un changement dans le schéma d’aménagement de la MRC. Il demande l’aide de Québec pour y arriver.

« On a reçu une demande pour changer l’usage d’un bâtiment.  Il s’agit d’une ancienne résidence intermédiaire pour des personnes en déficience intellectuelle ou physique. On parle entre 8 et 12 chambres. Ainsi, ce sont des maisons qui sont assez grandes. Lorsque les personnes décident de quitter et de fermer la résidence pour la retraite, on se retrouve avec des règlements, qui font en sorte qu’on ne peut pas avoir plus de deux logements », explique l’homme.

Ce dernier confirme également que des négociations ont été entamées auprès de la députée, Kariane Bourassa. L’homme se dit également prêt à parler à la ministre concernée.

« Elle est prête à venir nous aider. Je pense que je suis confiant d’avoir une bonne écoute à ce niveau-là », ajoute l’élu.

Pour Michael Pilote, chaque opportunité est bonne afin de maximiser l’offre de logement sur le territoire. L’itinérance est d’ailleurs un enjeu de plus en plus présent.

« Habituellement dans le passé, on n’avait pas affaire à ce type de problématique. C’est un enjeu, ce n’est pas une itinérance qui est semblable à ce qu’on peut vivre par exemple au centre-ville de Montréal. Or, c’est quand même difficile de croire qu’on a des personnes qui n’ont pas de place pour se loger à Baie-Saint-Paul », lance le maire.

Rappelons qu’une quinzaine de personnes se retrouveraient sans domicile fixe dans Charlevoix-Ouest.