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La condition médicale nuit à une femme de New Richmond

Publié le 30 octobre 2020 à 16:56, modifié le 31 octobre 2020 à 00:51

Par: Patrick Giguère

Une femme de New Richmond qui dit avoir une condition médicale l’exemptant de porter le masque souhaite plus d’ouverture d’esprit. Danika Bernard Coull explique qu’elle se voit refuser l’accès à plusieurs commerces de proximité.

« Parfois j’ai déjà été abordé d’une manière très malaisante » , souffle la femme de 55 ans.

La vie n’est pas rose depuis juillet pour cette résidente de New Richmond qui ne peut plus mettre les pieds dans la grande majorité des commerces de service de la municipalité en raison de sa condition médicale qu’elle ne souhaite pas divulguer.

« Je me rend compte qu’il y a juste ici qu’on a de la difficulté. J’ai l’impression que les gens ne sont pas assez au courant des lois » , croit Danika.

Elle a dû s’adresser directement aux bannières pour continuer à faire ses emplettes. « Certains entrepreneurs sont orgueilleux » , selon madame Bernard-Coull.

La Chambre de commerce de la Baie-des-Chaleurs s’assurera d’informer ses membres sur cette problématique.

« On s’entend-tu que les propriétaires de commerces n’écoutent pas les conférences de presse à 13h ou à 15h. Je pense qu’il faut comprendre ça aussi » , précise Maurice Quesnel, le directeur général.

Même s’ils sont chez eux, les commerçants doivent être équitables avec tous les clients.

« Le décret mentionne que la personne n’a pas à apporter une preuve de sa condition médicale. C’est clairement établi que la condition médicale ne doit pas empêcher une personne d’accéder à un commerce (…) Le propriétaire d’un commerce doit essayer d’accommoder la personne à moins qu’elle ait une contrainte excessive » , répond la coordonnatrice aux communications de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse , Meissoon Azzaria, qui invite les personnes qui croient avoir été victimes de discrimination à déposer une plainte auprès de la Commission.

Loin de vouloir partir en guerre, la femme souhaite s’entendre à l’amiable avec les gens concernés, mais elle n’hésitera pas à aller plus loin.

« J’aimerais qu’ils lâchent prises et qu’ils disent: ok on va arrêter et on va la laisser entrer! Je ne suis pas une menace (…) On va commencer par des mises en demeure pis si on ne me laisse pas entrer, bien on poursuivra au civil » , termine madame Bernard-Coull.