La Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs arrive ex æquo en deuxième position avec deux autres commissions scolaires dans la province avec une cote de 6,4 sur 10. La moyenne des organismes évalués se situe à 5,4 sur 10. Les données proviennent des résultats colligés par l’Institut Fraser dans le cadre du Palmarès des écoles, dévoilé l’automne dernier.

Le directeur général du Fleuve-et-des-Lacs, Bernard D’Amours, demeure modeste et mentionne que toutes les CS du Québec mettent des efforts dans la réussite de leurs élèves. Toutefois, il est d’avis que les services de proximité offerts aux élèves des Basques et du Témiscouata expliquent en partie la performance de la Commission scolaire.

« Qu’on soit une école de 15 élèves ou une école de 300 élèves, chaque élève a droit à une éducation publique de qualité », souligne le DG.

Pertinence des CS

Le gouvernement de François Legault a toujours dans ses plans l’abolition des Commissions scolaires telles qu’on les connaît. Le président du Fleuve-et-des-Lacs, Guilmond Pelletier, prêche pour la préservation des élus scolaires afin d’assurer un principe d’équité dans chacune des écoles.

« Les commissaires voient à ce principe d’équité. Les parents au sein des conseils d’administration des centres de service pourraient prendre des décisions qui favoriserait l’école de leurs enfants », cite en exemple Guilmond Pelletier, qui précise qu’un même nombre de commissaires élus et de parents volontaires pourraient siéger.

Une rencontre avec la ministre Marie-Eve Proulx est d’ailleurs prévue ce jeudi pour faire valoir leur maintien. Les trois autres CS du Bas-Saint-Laurent seront aussi présentes.