Elle explique que depuis 2019, 3 décès et 177 lésions professionnelles attribuables au travail à la chaleur ont été enregistrés.

La déshydratation, des malaises, des coups de chaleur, des étourdissements, et même une perte de conscience sont certains signes à surveiller lors de journées de chaleur intense.

Les premiers symptômes peuvent être subtils. L’état de la personne peut rapidement s’aggraver. Aux premiers indices d’un malaise lié à la chaleur, un secouriste doit être prévenu tout comme la personne responsable des lieux.

Bien sûr, la CNESST rappelle que pour assurer des conditions de travail sécuritaires lors d’épisodes de chaleur, l’employeur doit mettre en place différentes mesures de prévention. La Commission des normes du travail en a énuméré quelques-unes.

• Ajuster le rythme de travail en fonction de la température.
• Assigner un travail plus léger pour les périodes les plus chaudes et remettre à plus tard les tâches physiques non essentielles.
• Accorder suffisamment de pauses aux travailleuses et travailleurs et voir à ce qu’ils prennent ces pauses dans des endroits frais ou à l’ombre.
• Fournir de l’eau fraîche en quantité suffisante aux travailleurs et s’assurer qu’ils y aient accès et qu’ils en boivent. La santé publique demande de prévoir au moins un verre toutes les 20 minutes.

Pour leur part, les travailleuses et travailleurs doivent appliquer les mesures de prévention établies et porter une attention particulière à leur état général et à celui de leurs collègues, explique la CNESST.