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Urgence de Trois-Pistoles : la CAQ refuse d’étudier la pétition

Publié le 11 avril 2025 à 15:02, modifié le 11 avril 2025 à 15:44

Par: Catherine Pellerin

Après les pétitions pour la traverse à Rivière-du-Loup et l’obstétrique au Témiscouata, au tour de celle pour l’urgence de Trois-Pistoles d’être rejetée par la CAQ. Les élus refusent d’étudier la pétition, qui avait recueilli au total plus de 9 500 signatures.

Le porte-parole en santé du Parti québécois, Joël Arseneau, a dénoncé sur X que la CAQ préfère se fier à Santé Québec. « Je crois au contraire qu’il appartient aux élus de défendre les services de santé en régions et j’ai plaidé en faveur de l’urgence de Trois-Pistoles, ce matin en commission. La menace de fermeture est réelle, mais la CAQ ignore la mobilisation sans précédent des citoyens. »

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata a réitéré qu’aucune décision n’a été prise.

« Je tiens à saluer la mobilisation citoyenne de la population, qui démontre, tout comme moi, l’attachement et l’importance que nous accordons à nos services de santé de proximité. La pétition a été refusée, car il serait prématuré d’accepter une pétition qui stipule la fermeture de l’urgence de l’hôpital de Trois-Pistoles, ce qui n’est pas le cas. Je réaffirme qu’aucune décision n’a été prise et je continue d’être en contact constant avec mon collègue le ministre de la Santé, qui est bien au fait du dossier, et nous sommes en attente de la décision de Santé Québec », a affirmé Amélie Dionne, dans une déclaration écrite.

Pour sa part, le maire de Trois-Pistoles s’est dit peu surpris, mais assure que la bataille n’est pas terminée.

« Ce n’est pas une surprise. En même temps, la pétition, c’est un outil pour mobiliser la population, pour montrer que les gens des Basques et de Trois-Pistoles supportent la cause, veulent que l’urgence reste ouverte, 24 heures sur 24. J’ai bon espoir que le ministère comprenne le message et Santé Québec aussi », a mentionné Philippe Guilbert.

6000 personnes avait signé la pétition papier et celle en ligne avait recueilli 3500 signatures.

Selon un article du quotidien Le Soleil publié en novembre dernier, le gouvernement Legault a refusé d’étudier toutes les pétitions qui ont été déposées à l’Assemblée nationale depuis son élection en 2018.