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La cale sèche de Bas-Caraquet en route vers Québec

Publié le 19 septembre 2019 à 16:19, modifié le 4 octobre 2019 à 16:05

Par: CIMTCHAU

Il aura fallu deux jours pour que la cale sèche du chantier naval de Bas-Caraquet soit mise à l’eau. Les rives du chantier naval qui sont en pente descendante ont permis de faire glisser la structure tout au long de la journée hier alors que la marée a monté vers 13h.

Depuis ce lundi, les travailleurs préparaient le terrain du chantier naval pour que la cale sèche soit mise à l’eau. C’est finalement mercredi matin, qu’il a été confirmé qu’elle allait pouvoir flotter sur l’eau au courant de la journée.

« Avec tous les rebonds de l’ouragan Dorian et les queues de tempêtes qui s’en viennent vers l’est de la province, on a une opportunité de pouvoir descendre la cale sèche quelques jours seulement après les grandes marées de la fin août », a expliqué le porte-parole de Groupe Océan, Philippe Filion.

Il a été question d’un travail de longue haleine, effectué par un peu moins d’une dizaine de travailleurs. Durant la journée de mercredi, des ballons ont été ajoutés afin de faire flotter la structure de 1550 tonnes sur l’eau. La mise à l’eau s’est prolongée jusqu’en soirée, aux alentours de 20h.

D’un autre côté, le Groupe Océan maintient qu’il a toujours été dans les plans de déplacer la cale sèche vers Québec. Selon M. Filion, le projet avait comme objectif de créer de l’emploi à Bas-Caraquet pour une période donnée.

« Il a toujours été question que Océan allait amener le projet de cale sèche à Bas-Caraquet pour reconstruire l’expertise de construction et de réparation et, par la suite, repartir avec la cale sèche pour s’en servir dans les ateliers de Québec », a précisé M.Filion.

Mais des différends entre Groupe Océan et le gouvernement du Nouveau-Brunswick avaient amené le gouvernement Higgs à empêcher la mise à l’eau de la cale sèche à la fin août. Groupe Océan a par la suite obtenu l’autorisation de la Cour fédérale de Montréal pour déplacer la cale sèche vers Québec.

Pour sa part, le premier ministre Higgs, en point de presse mercredi, s’est dit déçu que le chantier naval n’ait plus de projet pour développer ce secteur. M.Higgs estime également que Groupe Océan devrait acheter la cale sèche. Pour l’instant, la structure est la propriété du gouvernement, mais Groupe Océan va la louer sur une période de 20 ans selon les ententes établies.

Entretemps, si la température est clémente, la cale sèche devrait arriver à Québec d’ici 4 ou 5 jours.