L’agriculture régionale vit des soubresauts économiques et de main-d’œuvre… Mais, tenue à bout de bras par des passionnés, elle réussit à subsister… à devenir plus forte et plus productive… grâce, entre autres, à la biodiversité.

« Dans le fond, c’est tout pour protéger nos cultures. On veut favoriser l’augmentation de la productivité dans les champs. On peut aussi favoriser l’agriculture regénérative. Au bout de la ligne, ça va toutes ensemble. », explique Pierre Bourdages, copropriétaire de la Ferme Bourdages.

La biodiversité agricole, c’est mettre en valeur des aménagements et des pratiques qui contribuent à la conservation des espèces animales et entomologiques qui permettent l’amélioration de l’agriculture…

« On a planté 716 végétaux. On a fait des activités de plantations, d’élagage, on a fait des îlots fleuris (…) Les oiseaux qui viennent dans les arbres favorisent que ces oiseaux mangent les insectes nuisibles, entre autres. Les oiseaux… Les insectes, les bons insectes, viennent aussi. Ça créer un genre de micro climat aussi. », poursuit l’agriculteur bien connu.

Or, l’Union des producteurs agricoles a lancé le programme de valorisation et de reconnaissance : « l’agriculture complice de la biodiversité », pour encourager les producteurs agricoles à s’intéresser à cette pratique, par des petits gestes…

« On est dans la dernière phase du projet qui est d’identifier les producteurs qui font des projets de biodiversité qui va se finir par une offre d’inscription que le producteur va faire. Il va y avoir un comité de sélection et, nous, on va souligner les bons coups de ces producteurs dans la biodiversité. », se réjouit Guy Gallant, directeur régional de l’UPA.

Pour les experts, les agriculteurs, par leurs démarches en biodiversité, montrent l’exemple… qui pourrait inspirer les citoyens à les imiter.

« … Donc, la conservation des milieux naturels ou pour sauvegarder la biodiversité, autant au niveau des plantes, des poissons, des oiseaux et toute autre petite espèce qui nous entoure et dont on a besoin. Ça va de l’abeille à l’oiseau de chasse. », précise monsieur Gallant.

Et les agriculteurs qui ont participé au programme, par le passé, n’ont que de bons mots pour cette nouvelle manière de voir les choses dans les champs…

« Ça finit par rapporter… À moyen-long terme. Des fois, on peut le voir plus à long terme. Mais, ça améliore l’équilibre végétatif et l’équilibre de production totale dans le fond. Ça améliore on la productivité à long terme. », conclue Pierre Bourdages.

Au cours des prochaines semaines, plusieurs entreprises agricoles de la région seront couronnées pour leurs efforts en matière de biodiversité. L’UPA croit déjà que le programme reviendra dans les prochaines années.