Vers 8 heures ce matin, plusieurs membres de la communauté d’Elsipogtog sont venus rendre un dernier hommage à Wolverine. Par des chants, ils ont honoré cet animal, symbole d’abondance dans leur culture.

Suite à cette cérémonie, des chercheurs de la Marine Animal Rescue Society et de Pêches et Océans ont entamé la nécropsie. « Ils vont regarder l’extérieur de la baleine, ils vont commencer à déchiffrer la baleine pour regarder la musculature,  le gras et après ça on rentre dans les organes. Pour essayer de découvrir… il y a peut-être des trucs qui vont dire c’est quoi qui est la cause de mortalité » explique la biologiste du ministère des Pêches et Océans Stéphanie Ratelle

L’espérance de vie d’une baleine noire est entre 35 et 65 ans. La mort naturelle est donc exclue. Les deux coupables habituels, les encordages dans l’équipement de pêche et les collisions avec les navires sont considérés. Mais d’autres hypothèses sont aussi sur la table précise la biologiste : « ça ne veut pas dire que c’est ça qu’on cherche, on va juste regarder et là c’est les vétérinaires qui vont faire l’analyse pour voir s’il y avait des stress, s’il y avait du plastique, de la température, etc., etc. »

Si elle se dit attristée par la nouvelle, Stéphanie Ratelle reconnaît aussi que c’est une occasion peu commune d’observer ce mammifère marin. Les conditions sont idéales puisque le cadavre semble frais et que le climat tempéré de l’air et de l’eau ralentit sa décomposition. Pour le moment, les chercheurs ne savent pas quand les résultats de leur nécropsie seront connus.