«C’est un gage de succès c’est clair », a dit le ministre des Affaires autochtones, Ian Lafrenière.

Dans un an et demi, ce vaste espace deviendra une halte unique au Québec.

« Une partie sera dédiée aux camionneurs. Ils auront leur stationnement.  Ensuite sur le palier du haut, ça va être pour les véhicules, les usagers de la route, le dépanneur et le restaurant. La piste cyclable là-bas sera connectée », expliquait Alex Lepage, ingénieur du chantier, et membre de la première nation.

Il y aura aussi de l’essence, des bornes de recharge électrique et même un tunnel! Ce dernier permettra aux camionneurs de se rendre au restaurant à partir de leur stationnement, lors de journée de pluie, de neige ou de froid par exemple.

Le ministre était épaté en voyant les plans à même le chantier.

« J’étais venu au tout début, c’était comme un peu la visite du futur acheteur. On m’avait montré ce à quoi c’était supposé ressembler. Honnêtement, j’avais des doutes parce que ça ressemblait à tout sauf ça. Alors aujourd’hui, je suis heureux de voir ce que ça va donner », a avoué le ministre.

Le décor va changer du tout au tout.

« Ça va être de toute beauté, dans les montagnes, les gens vont adorer ça », estime Jacques Tremblay, Grand Chef de la première nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

L’objectif est de transmettre le terroir à travers cette halte.

« C’est un projet signature autochtone. Les gens vont pouvoir découvrir la langue, la culture, la nourriture. Moi je viens de voir les plans, je sais où le Grand Chef veut s’en aller. Ça va être tout sauf ce qu’on connaît », croit Ian Lafrenière.

Le gouvernement est fier partenaire du projet.

« On est très heureux, à date on respecte les échéanciers, on respecte les budgets ça va très bien », de dire Jacques Tremblay.

« Alors c’est ce qui fait qu’on est partenaire encore une fois. Je suis persuadée que vous avez vu l’observatoire des bélugas et le parc Kiskotuk. Ce sont des réussites, et ça, ça vient compléter si vous voulez ce réseau là de réussite », a souligné le ministre.

Les travaux avancent très bien.

«La construction des bâtissements va commencer probablement printemps 2025. On avait prévu s’adapter sur l’échelle de transport au Québec, c’est-à-dire d’être opérationnel fin 2025 ou début 2026. Pour nous c’est encore cet échéancier-là qui prévaut », a confirmé le Grand Chef.

Le ministère des Transports du Québec est d’ailleurs coordonné avec la première nation. Depuis quelques semaines, c’est possible d’apercevoir le nom de Kataskomiq depuis l’autoroute 85.