Justice: plusieurs dossiers sous les projecteurs en 2023
Publié le 11 janvier 2023 à 10:03, modifié le 11 janvier 2023 à 10:03
Par: Patrick Giguère

L’année 2023 sera exceptionnelle sur le plan de la justice en Gaspésie et dans le nord du Nouveau-Brunswick. Principalement, il y aura au moins 6 dossiers de meurtre à surveiller et plusieurs en matière de crimes violents et sexuels.
En novembre dernier, la communauté de Shippagan était secouée par la mort du jeune Thomas Haché, 11 ans, après avoir reçu un coup de trottinette à la tête. Un adolescent autiste de 15 ans avait été arrêté et doit comparaitre le 26 janvier en lien avec les événements. Toujours dans la Péninsule acadienne, Philippe Hébert le fils du réputé journaliste et directeur de l’information de CKRO, Réjean Hébert, doit revenir en Cour provinciale le 16 janvier. Il est le principal suspect dans le meurtre de son père assassiné à son domicile de Saint-Simon, le 29 décembre dernier.
Les procédures judiciaires doivent aussi se poursuivre contre le Néobrunswickois Nathan Meade, accusé d’avoir tiré sur un ami d’enfance à Nash Creek.
Dans un autre dossier, un homme de 25 ans fera face la justice pour le meurtre de Ronald Savoy à Campbellton.
En Gaspésie, le tribunal devrait fixer la date de l’enquête préliminaire de Brandon Metallic, le 13 janvier prochain. L’individu de 28 ans est accusé d’un double homicide à Listuguj, en mai 2021.
Plus de trois ans après avoir tué son père dans un élan de violence inexpliqué, difficile de dire si Kaven Petitpas subira son procès cette année. L’homme de 39 ans des Îles-de-la-Madeleine, qui a déjà subi deux évaluations psychiatriques, paraîtra en cour le 5 avril prochain.
Les dossiers de Steve Soucy, de Lisette Hautcoeur, d’Andy James Rehel et de Karine Rioux seront aussi à surveiller.
Même si le processus peut être long et complexe avant de connaître le verdict final, des organismes encouragent les victimes potentielles à dénoncer et à aller chercher du support.« Déjà de dénoncer et d’aller dire ce qu’on a dire aussi devant un juge, c’est déjà une partie des étapes du rétablissement qui est fait » , explique le directeur général du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Harry Babin.
« On leur souhaite que le tribunal spécialisé arrive enfin en région et que ça se passe bien et qu’ils et qu’elles aient l’aide nécessaire pour passer à travers ce processus», ajoute Annick Bouchard-Beaulieu, directrice générale du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère Sexuel (CALACS) La Bôme Gaspésie.
Les causes de natures sexuelles continueront de défrayer les manchettes. Les noms d’Olivier Gagnon, ce chiropraticien d’Amqui, de Douglas Quirion et d’un homme de 35 ans de Port-Daniel accusé d’agression sexuelle et bestialité tiendront occupés le milieu judiciaire.