Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Journée sans téléphone: difficile de faire une pause des écrans

Publié le 8 février 2025 à 14:00, modifié le 10 février 2025 à 08:05

Par: Patrick Giguère

Passez-vous trop de temps sur votre téléphone cellulaire? Si la réponse est oui, vous avez encore quelques heures pour le mettre de côté, alors que la Journée mondiale sans téléphone portable se poursuit jusqu’à samedi. Un défi qui relève de l’exploit pour plusieurs.

24 heures sans téléphone : dans un monde à l’ère numérique, ça peut-être un défi difficilement atteignable pour plusieurs.

« C’est sûr que ça fait partie de notre quotidien, dans notre travail, dans les activités parascolaires, partout. Ça fait partie de notre réalité je crois. Mais oui il faut savoir le mettre en pause de temps en temps », affirme une mère rencontrée dans le stationnement  d’un supermarché de Maria.

« C’est un échec, admet une autre femme. C’est vraiment rendu habituel et sans réfléchir on le prend. »

« Tu ne peux pas décrocher de ton cellulaire. Si tu perds ton cellulaire, c’est comme si tu étais perdu», soupir une dame.

La journée sans téléphone a été lancée en 2001. L’événement, qui en est à sa 24e édition, s’étire sur 3 jours, du 6 au 8 février de chaque année.

Elle a comme objectif d’inciter à la réflexion sur l’utilisation qu’on fait du téléphone intelligent.

La pédiatre Élise Martin admet qu’il est facile de tomber dans le piège et de devenir dépendant de notre appareil intelligent.

« Je pense que c’est arrivé vite dans nos vies. On n’a pas encore mis des bonnes règles d’utilisation, surtout pour les jeunes.»

Selon un sondage Léger, les jeunes adultes québécois passent en moyenne 3,5 heures par jour sur leurs écrans à des fins de loisirs durant la semaine et près de 4 heures la fin de semaine.

La spécialiste rappelle que l’utilisation abusive des écrans entraîne des conséquences néfastes sur notre bien-être.

« Il y a l’inattention, les troubles scolaires associés à ça. Et trop de réseaux sociaux vont emmener de l’anxiété chez les jeunes filles, surtout à l’âge de la puberté. Chez les garçons, il y a les jeux vidéo et des dépendances», explique la pédiatre et présidente du Centre de pédiatrie sociale en communauté Gaspésie Sud l’Accroche-Coeur, Dre Élise Martin, qui serait aussi en faveur d’interdire l’accès à ces plateformes aux moins de 16 ans comme à l’instar de l’Australie.

Il est donc important de se fixer des limites.

« J’ai des bonnes alternatives : je passe du temps avec mes proches, j’ai d’autres activités, je fais du sports, des jeux de société, etc», énumère un homme abordé dans une épicerie de la Baie-des-Chaleurs.

En résumé, plusieurs bonnes raisons existent pour ranger notre téléphone un peu plus souven afin de profiter de la réalité réelle plutôt que virtuelle.