Journée nationale des peuples autochtones: des visites gratuites au site d’interprétation Micmac de Gespeg
Publié le 21 juin 2022 à 16:48, modifié le 21 juin 2022 à 16:48
Par: CIMTCHAU
Aujourd’hui marquait la 26ième journée nationale des peuples autochtones. À cette occasion, on invitait la population à se rassembler avec les communautés de la région.
Le 21 juin est une date spéciale pour plusieurs. Bien que ce soit le solstice d’été, c’est aussi la journée nationale des peuples autochtones. Cette journée est une occasion spéciale de souligner, pour tous les Canadiens, le patrimoine unique, la diversité culturelle et les réalisations remarquables des Premières Nations.
« C’est de la fierté, on a notre fête à nous autres, dit le guide du site d’interprétation Micmac de Gespeg, Tim Adams. C’est la journée nationale des peuples autochtones partout au Canada, puis c’est tellement une fierté d’avoir une journée pour nous. »
« Pour tous les groupes autochtones, c’est quand même important, parce que c’est un moment, une journée ou les gens reconnaissent, explique la guide artisane de la place, Johanne Jean. Puis c’est une journée ou est-ce qui a des festivités dans toutes les communautés. »
Et des festivités, ils y en avaient au site d’interprétation Micmac de Gespeg.
« Aujourd’hui, c’est une journée porte ouverte, donc tous les touristes qui arrivent profitent de la visite guidée, puis il n’y a aucun coût relié à la visite, affirme Mme. Jean. »
« Nos visites guidées, c’est environ 1h30, à l’extérieur, puis on vous montre le mode de vie de nos ancêtres, en chaque saison, déclare M. Adams. Donc on commence avec l’arrivée jusqu’où est-ce qu’on est rendu aujourd’hui. »
Depuis les récentes découvertes de centaines de corps d’enfants près d’anciens pensionnats autochtones, les gens réalisent à quel point que les premières nations ont souffert. Et le fait que de plus en plus de personnes s’intéressent aux premiers peuples touche énormément les gens de cette communauté.
« C’est touchant parce que là, ils réalisent que ce que les autochtones ont toujours dit, ont toujours réclamé, ont toujours demandé, ce n’est pas exagéré, explique la guide artisane. »
Après avoir tristement vu sa mère perdre son statut, Johanne réalise que d’être autochtone est un honneur.
« Moi, ma mère avait perdu son statut quand elle a marié mon père qui était un non-autochtone, témoigne Johanne Jean. Je peux vous dire s’il y en avait une qui a défendu la culture puis son identité, c’est elle. Donc depuis que je me souviens, la fierté est là, puis il n’y a personne qui va nous l’enlever. »
Les visites du site d’interprétation micmac de Gespeg vont se poursuivre deux fois par jour jusqu’en octobre prochain.