Journée internationale des personnes handicapées
Publié le 3 décembre 2020 à 16:08, modifié le 3 décembre 2020 à 16:12
Par: Louis-Philippe Morin
Au Québec, 16 % de la population de 15 ans et plus a une incapacité. Parfois légère, parfois plus lourde… et le 3 décembre souligne, justement, la journée internationale des personnes handicapées.
Le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme le dit : «tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.» Mais, cette année a été difficile pour les personnes handicapées comme le note Michelle Beaulieu de la maison Maguire:
«Les personnes handicapées sont très vulnérables et, je trouve, qu’ils sont à la merci de tout ce qui se passe. Ils ne peuvent pas, par eux-mêmes, prendre action. »
Pour la 28ième année, on célèbre la journée internationale des personnes handicapées. Mais c’est la première année ou il faut trouver autant de solutions. Pour l’équipe de la maison Maguire, on a dû faire preuve de créativité… et de technologie:
«Ce que nous on veut ou ce qu’on a fait au niveau de la COVID, c’est d’aller chez les gens par le biais d’activités virtuelles. »
Tous les jours, des milliers d’organismes comme la Maison Maguire aident des familles… et procurent des moments de joie pour sa clientèle.
«Leur offrir des services, de leur offrir des activités pour qu’ils sociabilisent ensemble parce qu’ils ont vraiment besoin d’être ensemble.»
Du répit pour les familles est un travail nécessaire et noble… mais trouver des emplois pour les personnes handicapées, les aider à s’intégrer et leur donner les outils pour réussir est un travail de longue haleine.
L’équipe du SEMO, et sa directrice-générale Marie-Ève Poirier, travaillent en collaboration avec les employeurs de la région afin de placer une clientèle différente.
«Pour justement les aider à la recherche d’emploi et tout ce qui a rapport à la démarche d’emploi.»
Avec la pénurie de main-d’œuvre, la solution pourrait venir d’organismes tel le SEMO.
«On trouve qu’on est la solution à la pénurie de main-d’œuvre actuelle que la Gaspésie et le Québec au complet est en train de vivre.»
Et l’embauche de personne handicapée gagne du terrain, au grand bonheur de tous.
«C’est des gens qui sont compétents. C’est des gens qui veulent travailler. C’est des gens qui sont fidèles à leur employeur. Quand ils trouvent un emploi, ils vont le garder pendant longtemps. »
Malgré certaines avancées, tout n’est pas gagné.