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Jour de la Terre : l’écoresponsabilité au cœur des préoccupations d’entreprises régionales

Publié le 22 avril 2025 à 15:03, modifié le 22 avril 2025 à 15:03

Par: Louis-Philippe Morin

Aujourd’hui marque le 55e Jour de la Terre. Dans la région, certaines entreprises ont intégré des pratiques soucieuses de l’environnement dans leur modèle d’affaires. Louis-Philippe Morin en a rencontré quelques-unes. – TOPO –

Chaque année, le 22 avril souligne le jour de la Terre… mais pour quelques-uns, il faut y penser toute l’année.

« Le jour de la terre, je pense que oui. On doit s’arrêter pour penser à tous les dommages qui sont subis régulièrement par la Terre. Il faut la protéger. », nous dit cet homme, croisé à Nouvelle ce matin.

En Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, peut-être plus que partout au Québec, on ressent les effets des changements climatiques. Devant les défis qui nous attendent tous dans les prochaines années, il faut souligner les efforts régionaux qui sont mis de l’avant pour ralentir la cadence mondiale… Des petits gestes qui, multipliés, pourraient inspirer plus de changements.

« On travaille beaucoup avec des producteurs locaux pour revaloriser ce qu’ils ont. Par exemple, Le Naufrageur et leur bière périmée. On en fait une eau-de-vie de bière qui va sortir, d’ailleurs, au courant de l’été. », lance Joseph Saint-Denis-Boulanger, propriétaire de la distillerie des Marigots, à Caplan.

La distillerie des Marigots, à Caplan, offre aussi un concept unique au Québec… le gin en vrac.

« On a décidé d’offrir du gin en vrac pour couper la partie du nettoyage des bouteilles. On veut être encore plus écoresponsables. On a la possibilité… Les gens peuvent venir en boutique avec leur bouteille de gin Récif. », ajoute le distillateur.

Un discours écoresponsable qui trouve écho chez une autre entrepreneure, un peu plus à l’ouest…

« Une chose qu’on a réalisé, nous, depuis environ 15 ans, c’est d’utiliser le moins possible de matière plastique. Donc, un minimum de polyester, de nylon, d’acrylique… Parce que ça génère beaucoup de micros plastiques. », explique Michelle Secours de chez Frëtt Design.

Frëtt Design se distingue dans le monde médical, avec ses masques N95 lavables… mais produit aussi une gamme de vêtements qui attire une clientèle soucieuse de l’écologie… et qui pourrait, qui sait, relancer certaines cultures dans la région.

« Ne faut pas oublier qu’ici, à Caplan, on a fait beaucoup pousser du lin… Pour faire des cordages pour les parachutes pendant la deuxième guerre mondiale. Il y a toute cette agriculture-là que nous, on trouve, qui nous intéresse et qui pourrait revenir et qu’on soit plus autonome au Québec. », ajoute madame Secours, propriétaire de l’entreprise.

L’écoresponsabilité c’est aussi du tourisme mieux pensé, mieux géré… et les acteurs du milieu s’y intéressent depuis déjà plusieurs années avec le tourisme durable.

« C’est une forme de tourisme ou on tente… On vise à appliquer davantage les principes du développement durable. Faire de l’activité économique, mais en s’assurant de réduire l’utilisation des ressources, des déchets, de la consommation d’énergie. », explique Jean-Philippe Chartrand, directeur au développement durable chez Tourisme Gaspésie.

Voyons voir si, d’ici la 56e journée de la Terre le choses auront évoluer positivement dans la région…