Jour de deuil: cinq travailleurs ont perdu la vie en 2024 en Gaspésie-Les-Îles
Publié le 28 avril 2025 à 20:19, modifié le 28 avril 2025 à 20:19
Par: Patrick Giguère

Cinq personnes ont perdu la vie lors d’un accident de travail ou à la suite d’une maladie professionnelle en 2024 en Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine. C’est un des constats du bilan de la CNESST, publié aujourd’hui, à l’occasion du Jour du deuil.
Selon le plus récent rapport de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, pas moins de trois travailleurs dans la région ont trouvé la mort à la suite d’un accident de travail.
Deux autres personnes sont décédées des suites d’une maladie professionnelle. Quant aux lésions professionnelles, on en dénombre 1 130, une légère baisse par rapport au dernier rapport.
« Vous savez, la plupart des causes des accidents sont variées, Souvent, il y a un manque de la prise en charge de la santé et la de sécurité dans les entreprises. Il y a un manque de formation et on oublie d’identifier, de contrôler et de superviser. Il y a souvent un bon roulement dans les entreprises », indique Isabelle Gosselin, porte-parole de la CNESST pour la région.
Selon les données de l’organisation, c’est dans le secteur d’activités des soins de santé et de l’assistance sociale ou l’on constate l’ouverture du plus de rapports.
« Souvent ce sont des efforts excessifs ou des expositions à des substances caustiques, nocives ou allergènes. Je peux vous dire que les principaux sièges de lésions sont le dos, la colonne vertébrale, la moelle épinière.»
À l’occasion de cette journée de commémoration, les drapeaux de l’Assemblée nationale et du siège social de la Commission des normes de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail sont mis en berne.
Des publicités de prévention ont été diffusées par le biais de différentes plateformes.
L’organisation de la protection des travailleurs souhaite profiter de cette journée de recueillement pour non seulement honorer la mémoire de ceux et celles qui y ont laissé leur vie ou qui ont été blessés, mais aussi pour inviter les travailleurs et employés à réfléchir aux actions à mettre en place pour éviter que d’autres victimes ne s’ajoutent au bilan publié chaque année, le 28 avril.