L’accusé s’est adressé à la cour. Il s’est exprimé sur les circonstances qui ont mené à cet homicide. Il a d’abord parlé que son père a été absent de sa vie pendant plusieurs années et qu’il tentait de renouer avec lui depuis deux ans.

Avec émotion Johnny Albert a mentionné et je le cite «c’était une relation un peu bizarre. Je voulais apprendre à le connaître. Par bout, il était drôle, par bout il était dur».

Il raconte que son père le forçait à travailler et qu’il avait peur de se faire battre. L’attitude de Gordon Albert, combiné à plusieurs autres problèmes relationnels avec des membres de la famille ont fait en sorte que le matin du 26 août 2016 il s’est réveillé confus.

Il a pris un fusil pour attendre la victime. Au final, il ne voulait pas le tuer, mais a réalisé que si son père le trouvait avec une arme, il subirait des représailles. «Il est arrivé, la peur m’a pogné et j’ai tiré», raconte-t-il.

Le jeune homme qui avait alors 22 ans s’est livré lui-même à la Force policière d’Edmundston. Il a confessé son crime aux enquêteurs.

Peu de temps après, un appel au 9-1-1 confirme que le corps de la victime a été retrouvé à sa résidence du Chemin Richard à Baker Brook. C’est la conjointe et la fille du défunt qui ont découvert le cadavre.  Le décès a été confirmé sur place par les ambulanciers.

L’autopsie a confirmé que Gordon Albert a été tué par un projectile à la tête. Une carabine de chasse a été utilisée par l’accusé.L’arme a été retrouvée sur le chemin Gaboury.

Les trois avocats de la défense, menée par Me Jocelyne Moreau, accompagnée de Me Shawn Beaulieu et Me Alexandre Phaneuf se disent satisfaits de la décision rendue par le juge aujourd’hui. La Couronne n’a pas voulu commenter. Johny Albert prendra le chemin d’un pénitencier fédéral.