Une femme reconnue pour son franc parler, qui ose déranger lorsque c’est nécessaire; d’ailleurs elle a grandement contribué au journalisme d’enquête au Québec. On a qu’à penser aux émissions « J.E. » et « Dans la mire » qu’elle a animées, avec succès, pendant plusieurs années sur les ondes de TVA. Or, malgré la réussite professionnelle, elle a dû surmonter plusieurs épreuves dans sa vie personnelle; notamment le suicide très médiatisé de son collègue et ami Gaétan Girouard.

Mais c’est parce qu’elle a choisi la vie qui, soit dit en passant, est le titre de la conférence qu’elle présentera, demain soir, à la Salle de spectacles régionale Desjardins de New Richmond, que l’organisme Droits et Recours Santé Mentale Gaspésie-Les-Iles l’a invitée à partager son vécu. Et c’est sans retenue qu’elle se confie sur les changements qu’elle a faits pour devenir celle qu’elle est.

« J’ai compris que, si je voulais être sereine, si je voulais être en forme, si je voulais être aimable avec moi-même d’abord et avec les autres ensuite, hé bien il fallait que je la choisisse la vie et probablement que, plus jeune, j’ai décidé d’être une battante plutôt qu’une victime et ça c’est quand même extrêmement important. Donc ça, je raconte ça aux gens à travers différentes thématiques comme, par exemple, d’abord s’aimer soi-même, parce que lorsque l’on ne s’aime pas soi-même on a bien de la misère à aimer les autres, ça c’est un facteur important, avoir des projets et demander de l’aide…demander de l’aide » explique celle qui collabore, ponctuellement, à différentes émissions d’affaires publiques.

Un échange qui promet de captiver l’auditoire tout comme son nouveau livre qui sortira en librairie le mois prochain. D’ailleurs, à compter du 13 octobre, il sera possible de découvrir ce nouvel effort littéraire qui sera à l’opposé de ses deux précédents romans. Si « J’ose déranger » et « Ma véritable identité » flirtait avec l’autobiographie, cette fois-ci elle propose un polar explosif, politico-policier, où le personnage principal, Gabrielle, se permet de vivre tout ce que sa créatrice aurait aimé essayer; un exercice des plus satisfaisants pour l’auteure.

« J’ai tripé! J’ai tripé parce que c’est l’histoire d’une journaliste d’enquête qui raconte sa vie, mais à travers laquelle aussi elle raconte l’histoire meurtrière la plus insolite et perverse que le Québec contemporain a connue…Pire que l’éternité » conclut-elle.