Jèzréel Rioux a commencé le football tardivement, en secondaire 3, avec les Guerriers. Ça ne l’a pas empêché d’être recruté par une équipe de la plus grande division collégiale au Québec.

«Secondaire 3, je suis allé en sports-études basket et c’est là que mes entraîneurs m’ont dit que je pouvais faire un deuxième sport. En plus basket et football, c’est des sports qui se relient. J’écoutais toujours le football à la télé avec mon père et maintenant c’est un coup de cœur, une grande passion.», a noté le jeune athlète.

Il a toujours pratiqué plusieurs sports à l’école secondaire de Rivière-du-Loup. Rioux est convaincu que le basket l’a aidé pour le football et vice versa.

«Mes entraînements de basket, ça m’a aidé sur les changements de direction, mon impulsion, ma vitesse et surtout mes sauts. Le football, ça m’a aussi aidé à aller chercher les rebonds et ne pas avoir peur du contact car au secondaire, même si je jouais au foot, j’avais peur des plaqués.», a dit celui qui joue au football et au basket.

Et un événement bien précis à enlever cette crainte au receveur de passe : «Ma première pratique, je reçois le ballon et j’ai hésité avant de courir car il y avait un gros gars qui s’en venait, il m’a plaqué et ça m’a fait mal sur le coup. Ensuite, je me suis dit, si c’est le plus gros joueur de notre équipe qui me plaque, je suis capable d’encaisser ça et depuis je n’avais plus peur et j’allais gaz au fond.», a noté le receveur de passe.

Il conseille d’ailleurs aux jeunes sportifs de tenter le multisport.

«Faire deux sports, je pense que c’est la meilleure chose qu’un athlète peut faire, tu ne vas pas nécessairement faire trop de sports et exemple quand un sport se termine, des fois il y en a qui sont lâches et ils ne veulent pas vraiment s’entraîner mais d’avoir un sport qui recommence après une saison, ça te motive de t’entraîner encore plus. », a mentionné Jèzréel Rioux.

Le Pistolois tient aussi à remercier ses parents pour tous les sacrifices qu’ils ont faits tout au long de son parcours.

«Combien d’heures ils ont mis, je ne sais pas, mais ils partaient de Trois-Pistoles, ils me descendaient à Rivière-du-Loup pour revenir le soir et dès qu’ils ont vu que j’aimais ça et que je pouvais me rendre loin, ils ont tout fait pour moi.», a-t-il dit.

Peu importe le sport et peu importe le terrain, Jèzréel Rioux va toujours réussir à déjouer ses adversaires.