Olivier Hamel s’envolera au mois d’octobre pour Bahreïn. Sa sélection aux Jeux olympiques scolaires était assez inattendue.

« Je n’avais pas prévu de faire ça cette année. Dans ma tête, c’était un cheminement plus de commencer régional, provincial, national. Si on a le niveau, on touche à l’international tout de suite », raconte-t-il.

À sa première compétition internationale, le joueur des Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy s’attend à un calibre de badminton très relevé.

« C’est sûr qu’on attend les meilleurs athlètes étudiants partout dans le monde. On sait que les pays asiatiques comme la Chine, le Japon, la Thaïlande, c’est des gros noms du badminton. J’ai bien hâte de me mesurer à ceux-là », indique Hamel.

Cette expérience permettra au badiste de 18 ans d’en apprendre davantage sur les différentes cultures de badminton à travers le monde.

« Au Canada, on a une certaine façon de s’entraîner. On ne sait pas dans d’autres pays ça marche comment. J’aimerais voir vraiment qu’est-ce que d’autres personnes qui ont atteint un meilleur niveau de badminton que moi sont capables de faire sur un terrain de badminton », souhaite celui qui s’entraîne également avec le Rouge et Or de l’Université Laval.

Joueur combatif

Il fait partie des huit Québécois à être sélectionnés. Pour se rendre le plus loin possible dans la compétition, Olivier devra jouer sur ses forces.

« Je dirais que je suis un joueur agile, assez explosif, rapide. J’ai une bonne mentalité, combatif, je ne lâche jamais, peu importe l’adversaire en face, peu importe le score. Je vais toujours me battre sur le terrain », mentionne-t-il.

Il y a environ un an, le Louperivois mettait la main sur une médaille d’argent aux Jeux du Québec à la maison. Il a notamment réalisé une remontée spectaculaire en demi-finales.

« Ça m’a comme prouvé à moi-même que j’étais capable d’accomplir tout ce que j’allais vouloir dans ma vie quasiment. Si tu ne lâches pas, si tu veux vraiment quelque chose, tu peux aller le chercher », philosophe l’étudiant en sciences de la nature.

Ne pas lâcher, trois mots qui reviennent souvent dans le vocabulaire du jeune athlète. Ça va lui être utile à Bahreïn, du 23 au 31 octobre prochain, aux Jeux olympiques scolaires.