Les projectiles ont causé des dommages considérables à la voiture. Heureusement, le conducteur et sa passagère n’ont pas été blessés. Ils venaient d’abaisser le toit de leur décapotable et auraient pu subir de graves blessures.

Le lendemain de l’incident, ils sont retournés sur le viaduc et plusieurs pommes se trouvaient sur le sol. Ils ont porté plainte à la Sûreté du Québec et publié un message sur les réseaux sociaux.

« Je peux vous dire que j’en tremblais. Là, on a vu que la vitre de l’auto était égrainée, vraiment très égrainée. On a repris la route pour Saint-Jean-Port-Joli avec de la difficulté à voir avec la lumière qui s’infiltrait au travers des  rayures», a expliqué Nathalie Saint-Pierre.

Du haut de ce viaduc, des dizaines de pommes ont été lancées sur des véhicules. «Ça n’a pas de bon sens, ce sont des idées de fous. Des fois c’est pour rire, ils pensent que ça va être drôle. Ce n’est pas drôle. Il y aurait pu avoir un accident» , a déclaré une résidente.

«Les conséquences de ce geste-là auraient pu être épouvantables. Si le toit avait été baissé, si mon conjoint avait reçu la pomme par la tête, on ne serait plus là.  Je trouve que c’est complètement gratuit», a fait remarquer Nathalie Saint-Pierre.

Cette mauvaise blague peut entraîner des accusations criminelles. La Sûreté du Québec prend le dossier très au sérieux.

«On peut parler de méfaits sur un véhicule, un acte criminel.  Mais imaginez dans le pire cas, que ça cause un accident. Des gens peuvent être blessés ou pire encore décédés.  Ceci est passible de lourdes peines d’emprisonnement», a déclaré le porte-parole de la SQ, Claude Doiron.

Pas la première fois

L’équipe de Thetford Mines dans la LNAH a vécu la même situation au viaduc de Cap Saint-Ignace l’an dernier à pareille date. Une citrouille a été lancée du viaduc et a fracassé le pare-brise de l’autocar. L’autobus n’a pu reprendre la route. L’équipe n’avait pas avisé la police. Bref, c’est un jeu dangereux qui se répète.