Il aura fallu plus d’une cinquantaine d’heures aux forces de l’ordre pour épingler Jérôme-Vincent Vaillancourt qui était en liberté illégale. La chasse à l’homme qui a débuté mercredi matin à Matane s’est conclue vers 13h30 à Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick, après une traque de plus de 200 kilomètres.

Jérôme-Vincent Vaillancourt avait profité d’une sortie du centre de détention pour briser des conditions. Il a ensuite fait l’objet d’un mandat d’arrestation afin de le ramener derrière les barreaux. Rappelons que des patrouilleurs de la Sûreté du Québec avaient tenté de l’intercepter, alors qu’il se sauvait avec une voiture volée à Matane. Les policiers l’avaient pris en chasse jusqu’à Saint-Ulric, où il avait fait une sortie de route, avant de prendre la poudre d’escampette à pied.

Pour l’ex-enquêteur du SPVQ, il est clair que le fugitif aurait commis un jour ou l’autre une erreur qui l’aurait trahi.

«Tous les véhicules qui vont de faire voler, les petits larcins dans les villes de ces secteurs si ils y en, un vol dans un dépanneur qualifié qui peut survenir [vont être validés] Parce que à chaque heure qui avance, il a de moins en moins de ressources cette personne-là. Il va falloir qu’il se nourrisse, qu’il dorme, qu’il fonctionne », indique Roger Ferland.

L’homme de 42 ans qui traine un lourd passé criminel était considéré comme dangereux. Cette arrestation risque d’en rassurer plusieurs.