Les militants péquistes sont plein d’espoir. Même si leur parti est troisième dans les sondages et que la circonscription est libérale depuis 2009, ils considèrent que  la couleur du comté pourrait changer le 1er octobre. Et ce, grâce à Vincent Couture.

« La couleur peut changer, parce que les gens de Rivière-du-Loup, ils sont essoufflés comme partout au Québec eux autres aussi », mentionne un militant.

« Une élection, c’est jamais gagné tant et aussi longtemps qu’on n’a pas voté le 1er octobre. Alors faut garder espoir, faut se battre, faut faire les démarches », ajoute une ancienne collègue de travail de M. Couture.

Le candidat du Parti québécois est conscient qu’il a encore du travail de terrain à faire pour convaincre les électeurs.

« Je sens que les gens ont besoin de changement, puis ils ne sont pas encore certains du tout de leur choix. Donc je pense qu’ils veulent comprendre quelles sont nos priorités, quels sont nos engagements. Et ils sont très attentifs quand on leur explique », lance Vincent Couture.

Le parti des régions

Lors de son passage à Rivière-du-Loup, le chef du PQ Jean-François Lisée a positionné son parti comme celui des régions, contrairement au gouvernement sortant.

« Le gouvernement de M. Couillard a été le plus centralisateur de l’histoire du Québec. Il a fait régresser les services en région, les pouvoir en région, alors que lui, à la veille de l’élection, il devienne régionaliste, ça manque de crédibilité », soutient M. Lisée.

Parlant des régions, le Parti Québécois souhaite également y attirer et surtout retenir les 18 à 35 ans.

« On veut notamment améliorer la couverture cellulaire et la couverture internet. Parlez aux gens qui restent dans l’arrière-pays, dans le haut pays, ce qu’ils disent, c’est qu’on a de la misère à retenir nos jeunes, parce qu’on n’a pas de couverture cellulaire », déplore le candidat péquiste dans Rivière-du-Loup-Témiscouata.

Un peu plus tôt dans la journée, le PQ a aussi annoncé une mesure pour contrer la pénurie de main-d’œuvre. Le parti propose aux  65 ans et plus, qui souhaitent continuer à travailler, d’avoir l’option d’arrêter de cotiser à la Régie des rentes du Québec, ce qui représenterait un 5% de plus dans leurs poches.