« C’est comme les Jeux olympiques, les gens ne parlent pas la même langue mais s’échangent des épinglettes. », a lancé Laurent Ratté, collectionneur d’épinglettes depuis 1971.

Ces épinglettes sont bien populaires cette année. Durant le bloc 1, la boutique affichait même guichet fermé tellement l’engouement est grand. Laurent Ratté, collectionneur depuis la première finale en 1971 à Rivière-du-Loup, a d’ailleurs beaucoup de visite!

«J’ai eu des visiteurs, des jeunes ils s’impliquent tout le temps et veulent savoir c’est quoi c’est quoi c’est quoi. Ça fait plaisir de leur transmettre des renseignements que j’ai récolté au fil des ans.», de dire Laurent Ratté.

Encore aujourd’hui, il a flamme du collectionneur!

Des fois ça arrive que je donne deux vieilles épinglettes contre une nouvelle. J’encourage les jeunes à aller acheter au kiosque de vente à 5$. Ceux-là étaient vendus 5$ il y a quelques années, théoriquement elles ont une plus grande valeur.

Les gens d’aujourd’hui sont contents de récupérer des vieilles épinglettes.

Les athlètes sont souvent étonnés lorsqu’ils entendent parler de cette fameuse collection.

«C’est vraiment cool les pins et on a un collier qu’on peut les mettre dessus. », racontait une plongeuse de la délégation Sud-Ouest qui, lorsqu’elle n’est pas en compétition, fait du troc d’épinglette au village des athlètes.

« Tu commences avec ta région, tu l’échange et après ça tu vas l’économiser. Tu fais une collection, parce que y’a des pins que t’es pas capable de collectionner. Celle-là, personne peut la trouver, tu fais comme des échanges, pour les avoir. », a t’elle dit.

Certaines épinglettes sont plus rares que d’autres.

«Pilou, ça représente les premiers Jeux du Québec à Rivière-du-Loup en 1971, j’étais présente comme athlète en athlétisme, donc pour moi c’est le début d’une histoire.  », a soutenue Judith Lefrançois, athlète de 1971 et bénévole RDL 2022.

Des souvenirs qui traversent et traverseront les générations.