J.A. St-Pierre &Fils abasourdi par la position de la préfet de la MRC de Témiscouata
Publié le 25 novembre 2020 à 12:02, modifié le 26 novembre 2020 à 11:40
Par: CIMTCHAU

La boutique J.A. St-Pierre &Fils / Quincaillerie Home Hardware à Témiscouata-sur-le-Lac est extrêmement déçue par la position de la préfet de la MRC de Témiscouata, Guylaine Sirois en lien avec la COVID-19 et la possibilité que le Bas-Saint-Laurent devienne une zone rouge.
Après que Madame Sirois a indiqué qu’elle allait être solidaire des autres MRC de la région et qu’elle ne demandera pas d’exemption pour le Témiscouata, qui demeure dans une position enviable au niveau des cas de COVID-19, la boutique a publié un message de mécontentement sur sa page Facebook.
Celle-ci affirme que la région et ses gens qui l’habitent ont fait d’énormes sacrifices, afin de rester en position de sécurité et garder leurs commerces ouverts selon les normes établies. Elle invite aussi tous les propriétaires d’établissements à dire haut et fort que c’est une position qui n’a aucun sens.
J.A. St-Pierre &Fils / Quincaillerie Home Hardware demande aussi à madame Sirois de réajuster le tir le plus tôt possible et ose croire que c’est la fatigue et le stress qui altèrent son jugement.
Voici le message d’origine : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=4852435011464067&id=108946045813011
La Chambre de Commerce du Témiscouata appuie ses commerces
De son côté, la Chambre de Commerce du Témiscouata croit que la préfet de la MRC de Témiscouata, Guylaine Sirois a le droit à son opinion, même si ce n’est pas l’opinion de tous.
Toutefois, la Chambre se doit d’appuyer les commerces dans cette situation. Elle souhaite que la région reste le plus longtemps possible en zone orange et n’ait pas à aller en zone rouge pour la survie des commerces du Témiscouata.
Si le cas advenait, que la région doit passer au rouge, la directrice générale de la Chambre de Commerce, Martine Lemieux se dit prête à faire tout ce qui est humainement possible pour aider s’il y a quelque chose à faire pour faire changer la situation.
« On verra en temps et lieu, le Bas-Saint-Laurent est une grande région. Ça serait dommage d’être pénalisé malgré le fait qu’on a que 6 cas actifs présentement, mais on a d’autres choix que de respecter la décision du CISSS », affirme-t-elle.