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Isle-aux-Coudres : Un hélicoptère est loin de faire l’unanimité

Publié le 17 décembre 2021 à 13:53, modifié le 17 décembre 2021 à 14:51

Par: Jérôme Gagnon

La Société des traversiers du Québec lance un appel d’offres afin d’ajouter un service d’hélicoptère dans des situations exceptionnelles à la traverse de L’Isle-aux-Coudres. Selon la STQ, cette action est prise même s’il n’y aucune problématique à l’horizon.

La Société des traversiers du Québec fait encore jaser à L’Isle-aux-Coudres.

« C’est aussi la gestion inquiétante de la STQ qui nous met beaucoup de doute dans notre esprit », mentionne Annie Desgagnés, citoyenne concernée de l’endroit.

Des citoyens s’inquiètent quant à l’appel d’offres de la STQ.  une productrice télé en arrêt de travail depuis juillet

« Si eux ont une inquiétude par rapport au bateau en nous disant ça prend un plan B, imagine-toi comme insulaires », dit la commerçante de l’île, Noëlle-Ange Harvey.

La société désire offrir un transport héliporté sur demande dans le cas où il y aurait interruption du traversier. L’organisation soutient que la première option en cas de bris demeure l’utilisation d’un autre navire.

« Pourquoi la STQ n’est pas venue nous rencontrer, nous la population de l’île et pas juste la municipalité. Je ne parle pas comme conseillère municipale, je parle comme insulaire, commerçante inquiète », ajoute-t-elle.

Annie Desgagnés doit se rendre à Québec trois fois par semaine pour la dialyse. Elle se dit insécurisée par cette action de Québec.

« C’est sûr que les bris ça peut arriver, mais on a comme l’impression qu’ils n’ont pas confiance nécessairement en leur navire pour établir ce plan d’urgence là », estime la productrice télé en arrêt de travail depuis juillet.

Par courriel, la STQ mentionne plutôt faire preuve de prévoyance et de planification dans ce dossier.

« Il faut que tu t’assoies avec les gens du milieu plutôt que d’envoyer un appel d’offres comme ça, puis de juste répondre qu’on panique pour rien », déplore l’insulaire.

Et de son côté le maire Chrystian Dufour est surpris de la réaction de ses citoyens.

« C’est une tempête dans un verre d’eau, Il y a l’Île aux grues  qui ont l’avion avec Air Montmagny, ensuite à l’Île verte qui sont desservies l’hiver par année en hélicoptère aussi. Le plan A c’est un bateau de Québec qui s’en vient si le Félix-Antoine Savard brise, c’est officiel, on ne peut pas avoir d’autre chose que ça », mentionne-t-il.

« Je vais aussi dans le sens de notre maire, mais la chose que nous on se demande, c’est pourquoi à ce moment-là », questionne Annie Desgagnés.

L’appel d’offres prend fin le 20 décembre.