Mon topo Investissements de plus de 10,7 millions $ pour le port de Gros-Cacouna
Publié le 12 mai 2022 à 18:59, modifié le 12 mai 2022 à 18:59
Par: CIMTCHAU
Québec a fait le point jeudi après-midi sur sa vision pour le port de Gros-Cacouna. Le gouvernement investi plus de 10, 7 millions de dollars pour consolider sa vocation commerciale et industrielle.
Cette somme de 10 714 750 $ permettra d’aménager un espace pour l’entreposage du vrac solide, de procéder à du dragage pour maintenir la profondeur de l’eau à 10 mètres et d’effectuer des travaux de mise à niveau d’infrastructures. Il est également prévu que la possibilité de diversifier les activités, notamment par la réparation de navires durant la basse saison, soit analysée. Elle ne cache pas qu’il a encore de l’espace au port de Cacouna pour développer le secteur touristique.
« Ce sont des investissements qui sont très importants pour la région, pour la mise en valeur du port de Gros-Cacouna. On vient confirmer toute sa valeur commerciale et industrielle», affirme la ministre déléguée aux Transports, Chantal Rouleau.
De ce montant, 5,9 millions de dollars serviront à effectuer des travaux de mise à niveau et 4,8 millions pour des projets de développement. Les investissements annoncés aujourd’hui s’inscrivent dans le Plan stratégique 2021-2026 de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Avec cette annonce, Québec souhaite réaffirmer sa volonté de moderniser les quatre ports dont elle est propriétaire, soit ceux de Matane, Rimouski, Gros-Cacouna et Gaspé.
« C’est vraiment une belle journée pour Cacouna. Je suis vraiment très contente de cette volonté du gouvernement d’investir dans nos installations ici à Gros-Cacouna », mentionne la mairesse de Cacouna, Suzanne Rhéaume.
Dragage : Le processus suit son cours
Par ailleurs, il a également été question du dossier du dragage au port de Gros-Cacouna. Rappelons qu’il y a présentement une étude d’impact à ce sujet, alors qu’un premier dragage avait été réalisé à l’automne dernier. Le gouvernement tente présentement d’avoir un décennal de dragage, afin d’avoir les autorisations nécessaires pour effectuer les travaux requis. D’ici la fin août, des rencontres seront organisées entre Québec et la ville de Cacouna.
« Une fois qu’on aura nos autorisations, on va déterminer la fréquence, mais tant que l’étude d’impact n’est pas terminée, et qu’on a pas les lignes directrices du ministère de l’Environnement, c’est difficile d’avoir notre séquence », explique pour sa part, la présidente-directrice générale de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie (SPBSLG), Anne Dupéré.
Rappelons que deux ententes ont été signées avec la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. La première permettra le développement d’activités récréotouristiques et culturelles sur le site du port. La seconde permettra la tenue d’activités liées notamment à la pêche, à l’aquaculture, à l’élevage de poissons ou d’autres espèces aquatiques ainsi qu’au transport maritime pour des fins de sauvetage de personnes et de mammifères marins ou de recherche sur les espèces et habitats marins.
