Inventaire archéologique à Saint-Simon
Publié le 14 juin 2018 à 13:49, modifié le 14 juin 2018 à 15:14
Par: CIMTCHAU
Des étudiants de l’Université du Québec à Rimouski effectuent des fouilles archéologiques le long de la rivière Porc-Pic à Saint-Simon. Les recherches ont permis de confirmer la présence d’un moulin à farine.
Un moulin qui aurait été fonctionnel jusqu’à la fin des années 1800, incendié et reconstruit autour de 1850. Voilà ce qu’a permis de confirmer les recherches effectuées sur les berges de la rivière Porc-Pic. « On a des éléments des moulins eux-mêmes, notamment des pierres de meules, on a des éléments du moulin à carder et on a aussi beaucoup d’éléments domestiques puisque le meunier habitait sur place. On a de la vaisselle, des bouteilles, des objets personnels de toute sorte. On a vraiment un site qui est très riche et très intéressant » explique Nicolas Beaudry, professeur d’histoire et d’archéologie à l’UQAR.
C’est par accident que la MRC des Basques a découvert ce site lors de la construction d’une plateforme pour les randonneurs. « En faisant cette construction-là. On a trouvé des artefacts dans le sol. Ça nous a mis un peu la puce à l’oreille» ajoute Julien Harvey, responsable de l’aménagement du territoire à la MRC des Basques.
Suite à cette découverte, la MRC des Basques a décidé de mettre sur pied un partenariat avec l’Université du Québec à Rimouski. Les fouilles ont pu commencer le 24 mai dernier. Selon Amélie Brière, agente de développement culturelle à la MRC des Basques, « il y a beaucoup d’artéfacts qui sont muséables donc qui ont un intérêt pour être mis dans un musée, ce sont des objets très intéressants. C’est sûr qu’il va y avoir une mise en valeur. Exactement comment, on ne sait pas trop encore, on va attendre le rapport.»
Une dizaine d’étudiants et membres du personnel de l’École de fouilles archéologiques ont participé aux recherches. Une activité qui a permis aux étudiants de mettre en application leurs connaissances. « De vraiment voir que concrètement que c’est vraiment ça qui s’est passé et que ça vraiment pris en feu dans les années 1852, de le voir concrètement c’est quelque chose de différent.» explique Allison Servant, étudiante à l’UQAR. Les résultats positifs des recherches qui se terminent demain ouvrent la porte à de nouvelles fouilles dans le secteur dans les prochaines années.