Le Directeur des poursuites criminelles et pénales conclu qu’il n’y a pas de preuve suffisante pour accuser l’homme de 50 ans.

Le mois dernier, la Sûreté du Québec avait procédé à l’interpellation du suspect, après qu’il ait envoyé des messages intimidants et menaçants à l’élu. Le suspect aurait pu faire face à des accusations d’intimidation, d’harcèlement et de menaces.

Gilles Daraîche se dit déçu de la tournure des événements.

« On juge que ce n’est pas suffisant pour être reconnu. Moi, je pense que quelqu’un qui te dit qu’il va te trouver partout, qu’il va te suivre et que je ne serais jamais tranquille, je pense que c’est menaçant. Moi, j’ai pris ça au sérieux tellement que je faisais le tour de ma voiture le soir pour savoir s’il n’y avait pas de vandalisme. (…) Ça n’ouvre pas la porte aux jeunes qui vont venir prendre notre place, à moment un donné, pour subir ces choses là », déplore celui qui est s’est lancé dans la politique municipale il y a 14 ans.