Intervention contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette
Publié le 18 octobre 2021 à 17:16, modifié le 18 octobre 2021 à 17:23
Par: CIMTCHAU

La Société de protection des forêts contre les insectes et maladies procède à une étude en forêt. L’étude porte sur la tordeuse de bourgeons d’épinette.
Dans le cadre de son programme d’intervention contre la chenille responsable de la destruction des conifères, la SOPFIM procède à une cueillette d’échantillons dans les forêts des différentes régions du Québec, dont la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent. Elles sont recueillies juste avant le gel les données larvaires au stade 2, puisqu’elles ne grandissent pas pendant l’hiver. Cette récolte permettra de mieux comprendre et prédire les niveaux d’infestation en vue de la prochaine saison estivale, selon le directeur général de la SOPFIM.
« Pour tous les chenilles, papillons qui ont pondu des œufs au mois de juillet, on va faire l’inventaire de ce qui a éclot puis combien d’insectes, de chenilles se retrouve sur les branches des arbres de façon à déterminer la population et avoir un estimé de la défoliation qui va venir pour l’année suivante » , explique Jean-Yves Arsenault, directeur général, à la SOPFIM.
La SOPFIM rappelle aux chasseurs qu’il est possible de rencontrer des employés près de leurs lieux de chasse qui procèdent aux récoltes d’échantillon afin de récupérer des branches au niveau des arbres qui seront ensuite transmis au ministère de la Faune, forêt et Pêche du Québec pour analyse des larves par segments de branches recueillies de façon à déterminer par calcul le nombre d’insectes présent par secteurs.
« Ça nous permet de faire des prescriptions forestières, des prescriptions de traitements, avec un nombre d’une ou deux applications. Puis aussi ces outils-là, calcul le niveau de populations et plus l’information est disponible plus on peut commencer à faire une planification pour l’année suivante. On doit déposer un budget au gouvernement du Québec, au conseil d’administration du gouvernement du Québec de façon à faire approuver les crédits qui sont nécessaires afin de faire les travaux de protection », termine Jean-Yves Arsenault.
La SOPFIM Est a complété la région de Gaspé pour se concentrer sur le Bas-Saint-Laurent.