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Internet haute vitesse : ASTER se tourne vers le sociofinancement

Publié le 3 décembre 2018 à 17:27, modifié le 4 décembre 2018 à 13:59

Par: CIMTCHAU

David Saint-Jacques est devenu le 3e astronaute Québécois à s’envoler dans l’espace ce matin. Une fierté pour l’ensemble de la province. Plus près de chez nous, la station scientifique ASTER a peut-être la technologie nécessaire pour observer les étoiles, mais son accès très limité à Internet l’empêche de développer un programme d’ateliers à distance pour les établissements d’enseignement.

L’organisme mise sur le sociofinancement pour remédier à cette situation. Une campagne est en cours sur la plateforme La Ruche Bas-Saint-Laurent. Ce genre de projet permettrait justement à ASTER d’intervenir en direct dans les écoles lorsque l’espace fait la une dans l’actualité comme aujourd’hui.

Car si ASTER est bien équipé pour observer les étoiles, sa connexion à internet, elle, passe par une petite antenne micro-ondes.

« Ça nous connecte avec une autre antenne semblable à l’école à Saint-Louis-du-Ha! Ha!. Cette distance de 1,8 km est couverte par un lien micro-ondes. C’est ça qui nous donne accès à internet », explique Marc-André Paradis, astronome amateur.

« On est à la limite de ce qu’on est capable de faire. Alors si moi je veux entrer dans une école, je peux utiliser ce système-là et ça fonctionne. Mais, il n’y a plus personne à l’intérieur qui ne peut fonctionner avec les ordinateurs, parce que c’est moi qui prends toute la bande passante », ajoute-t-il.

La station scientifique du Témiscouata espère amasser 5000 $ pour remédier à la situation.

« On fait des conférences dans les cégeps et dans les écoles depuis très longtemps. Mais c’est l’astronome qui se déplace. Ça, ce n’est pas la très haute vitesse, lance à la blague Marc-André Paradis. Avec notre projet, on peut avoir un astronome dans la classe au moment où les gens veulent l’avoir pour répondre aux questions des jeunes et même des enseignants et des enseignantes. »

La demande est forte pour ce genre d’activité virtuelle.

« On a même des gens aussi loin que l’Alberta qui essayent d’avoir accès à nos services, mais vous comprendrez que de se rendre directement en Alberta pour juste une école, c’est très cher pour ces gens-là et puis pour nous aussi », fait valoir le directeur général d’ASTER, Stéphane Madore.

ASTER a déjà récolté plus de la moitié de son objectif de sociofinancement. La campagne prend fin dans cinq jours.