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Intégrer les technologies à l’éducation

Publié le 28 novembre 2019 à 12:07, modifié le 28 novembre 2019 à 12:07

Par: Patrick Giguère

Des spécialistes du milieu de l’enseignement de Carleton-sur-Mer ont participé à une série de rencontres la semaine dernière pour développer des modules de formation à distance. Ils étaient en compagnie d’experts d’ailleurs au Québec, du Nouveau- Brunswick et de la Colombie-Britannique. L’objectif était de mieux intégrer les tablettes et cellulaires à leurs enseignements.

Au troisième trimestre de 2019, plus de 37 millions de tablettes ont été écoulées dans le monde. Et depuis 2013, le nombre de cellulaires a dépassé la population mondiale. Avec l’explosion de ces technologies sur le marché, depuis 2015, le Cégep de la Gaspésie et des Îles travaille à intégrer ses nouvelles technologies à ses programmes de formations.« C’est un phénomène qui est là pour rester. Donc nous, on s’est dit pédagogiquement parlant, documentons, outillons, faisons des outils et des formations pour que nos enseignants puissent l’utiliser avec la meilleure utilisation possible dans les classes. » explique le conseiller pédagogique en formation à distance au Cégep de la Gaspésie, Daniel Labillois.

«Ça c’est un vidéo d’un étudiant qui a filmé avec sa tablette.Il a fait des numéros. Ça c’est pour le cours de calcul différentiel, pis la une fois que les vidéos ont été faites sur sa tablette, on les a diffusées sur YouTube et pis tous les étudiants du groupe pouvaient voir les vidéos sur YouTube et regarder ce qui se passe.» présente l’enseignant au Cégep de Carleton-sur-Mer, Éric Beaulieu.

L’enseignant Éric Beaulieu insiste pour dire que ces technologies doit être exploitées d’avantages.«Il ne faut pas le voir comme un obstacle. Il faut le voir comme un outil de plus qui peut se servir. Les étudiants les utilisent. Puis, ils se servent de leur cellulaire surtout pour nous solliciter des questions de temps en temps.»

Les tablettes et cellulaires permettent une grande flexibilité aux étudiants quant à la réalisation de leurs travaux.« C’est-à-dire que l’étudiant peut faire ça en déplacement, en baladodiffusion. Il peut faire ça chez lui, quand il veut. Donc, il n’est pas astreint d’être dans une classe comme un enseignement traditionnel. » ajoute Daniel Labillois.

« C’est plus facile pour prendre nos notes, ou genre moins traîner de documents partout et nos sacs sont plus petits. On est mieux organisé» souligne un étudiant rencontré dans un cour de mathématique.

Lorsque ces technologies sont intégrées aux différents cours, l’équipe du CÉGEP observe une augmentation de l’intérêt de la part des étudiants.L’équipe Pratique FAD présentera les résultats du projet d’ici mars 2020.