« Qu’est-ce que vous nous préparez? Un diner spécial! », a dit un jeune élève dans l’une des zones des classes vertes.

Chose certaine, c’était un diner préparé avec amour, concocté dans la zone laboratoire des classes vertes. Ici, les journées à l’école passent maintenant très vite.

Les classes vertes sont le résultat de 3 années de travail.

« Dans nos temps libres, le soir, la fin de semaine, après l’école, on se rencontrait, on s’écrivait des courriels, Messenger, on a beaucoup discuté, on a fait des formations aussi, cherchés des images en ligne pour nous inspirer », a dit Mylène Ouellet, enseignante en 1^re année du primaire et cocréatrice du projet.

L’idée est venue en pleine pandémie.

«Mylène arrive, moi je suis une maman de l’école. Je la vois dehors, en me disant Mélanie, on n’a pas ce qu’il faut », racontait l’autre cocréatrice du projet, Mélanie Milot.

«On voulait sortir dehors avec les élèves parce qu’il fallait sortir à tour de rôle, parce qu’y’étaient toujours à l’intérieur, donc on voulait les faire sortir, mais on n’avait pas d’infrastructure, dehors dans le gazon, ce n’était pas l’idéal », expliquait Mylène Ouellet.

Les 4 zones sont maintenant prêtes, juste à temps pour la rentrée!

« C’est à la hauteur de nos attentes et même plus », a dit l’enseignante.

« Sont à l’aise d’être dehors. Apprendre dehors, c’est peut-être même plus stimulant », estime Mélanie Milot.

« Je trouve ça plaisant de pouvoir aller dehors, être rafraichi, ça nous relaxe en étant dehors, on peut regarder la nature, y’a plusieurs endroits où aller, on peut travailler seul ou avec nos amis, fait que moi j’aime vraiment ça. J’aimerais ça faire quelque chose de cette ampleur là », a commenté Elliot Gendron, élève de l’école primaire Sainte-Marie de Saint-Cyprien.

« C’est comme des pupitres les tables, mais collé ensemble fait qu’on peut être à côté de nos amis et on est pas trop serré. On peut prendre l’air et voir plus de couleurs », décrivait une autre élève, Pénéloppe Lord.

Des tipis de lectures, des tables rondes, des tableaux à l’épreuve de l’eau, des cuisines et des classes à aires ouvertes. Le mobilier du grand pavillon est d’ailleurs transformable, conçu pour être utilisé par la communauté et les aînés.

« Les classes vertes pour le Castel c’est un plus. Ça nous permet de rencontrer plus de gens. C’était dans les vues de la municipalité, de faire participer les personnes âgées. Le Castel est construit presque sur le parc. Ça avait donc raison d’être là », a souligné l’ex-conseillière municipale Monique Malenfant, maintenant résidente de la résidence le Castel.

Lors de la conférence de presse ce matin, le préfet de la MRC et maire de Saint-Cyprien, Michel Lagacé, ainsi que la député provinciale dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, étaient présents.

Ce sont 31 partenaires financiers qui ont participé au projet de 46 000$.