Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Infestation de coquerelles : un cauchemar pour des locataires d’Edmundston

Publié le 6 mars 2024 à 16:33, modifié le 6 mars 2024 à 16:45

Par: Mylene Thomas

Tout un calvaire pour des locataires d’Edmundston. Ils sont aux prises avec une infestation de coquerelles depuis des mois. Les insectes indésirables se multiplient et se retrouvent partout dans leur logement.

Depuis six mois, Mike et Marcella doivent vivre sous le même toit que des coquerelles. Un cauchemar quotidien.« Personne ne peut imaginer qu’est-ce qu’on vit ici depuis six mois c’est impossible c’est, c’est je ne peux même plus parler » « je suis tout le temps en train de pleurer parce que je n’ai jamais vu ça de ma vie » confie Marcella Therien, la locataire de l’appartement. « On est envahi, on ne se sent plus chez nous. Ils arrivaient des toilettes, j’ai tout bouché ça avec de la colle, mais ça passe partout » explique Mike Blaquière.

Le couple tente d’avoir de l’aide pour s’en débarrasser définitivement. Mais, c’est le propriétaire de l’immeuble qui réside à Toronto, qui doit s’en occuper. Il demeure toutefois injoignable. « C’est plein de coquerelles partout, puis on a fait plein de démarches, on n’a pas d’aide, on ne peut pas avoir de l’aide sans passer par le propriétaire, les exterminateurs, les inspecteurs ne veulent pas venir sans le propriétaire » ajoute Mike Blaquière, le locataire. « On paye notre loyer tous les mois, qu’il désinfecte le bloc parce que ça va aller partout et on va arriver à ce que la ville sera pleine de ça » indique sa conjointe.

Marcella a même développé des problèmes de peau. « Vous avez des plaques sur la peau ? Oh oui oui des démangeaisons, là j’en ai, ça vient partout sur mon corps»

Le couple n’ose plus manger, sortir et ça les empêche aussi de dormir. « Ce n’est pas drôle quand tu te fais à manger et que ça saute de partout là.   Il reste le fait qu’on ne peut pas manger et je ne peux pas dormir, car y en avait un dans ma chambre, dans mon lit » s’inquiète Marcella Therrien. « Ça empire, plus ça va, plus qu’il y en a » ajoute son conjoint.

Ils ont essayé de les exterminer eux-mêmes avec des produits, mais ont été contraints de sortir du logement. « On était obligé de s’en aller pendant deux jours,  j’étais malade.  J’ai été obligé d’aller à l’hôpital parce que je suis asthmatique et que c’est poison » poursuit Mike Blaquiere.

Il nous a été également impossible de joindre le propriétaire. Le couple, qui réside depuis une quinzaine d’années dans ce même appartement, se sent démuni et souhaite simplement retrouver sa vie d’avant.