« Définitivement que oui, il y a une pression supplémentaire. Notre noyau est de retour. On s’attend encore à de bonnes performances de la part de nos joueurs. Les autres clubs se sont beaucoup améliorés. On veut livrer la marchandise comme l’an dernier », affirme l’entraîneur Pierre Beaulieu.

Mais la tâche s’annonce plus ardue pour le Kamouraska cette année. Les adversaires sont prêts et les défis, plus grands.

« La saison dernière, on revenait dans la ligue. Les équipes ne nous envoyaient pas toujours leurs meilleurs lanceurs. Cette année, on affronte les grosses pointures de chaque équipe. On n’a pas beaucoup de repos », explique Beaulieu.

Alors que certaines équipes ont misé sur des renforts internationaux, Kamouraska reste fidèle à la formule qui a fait son succès : un noyau solide de jeunes joueurs locaux. En séries éliminatoires l’an dernier, pas moins de sept frappeurs de l’équipe ont maintenu une moyenne au bâton supérieure à ,350 — une statistique révélatrice de leur profondeur offensive.

« Jeunesse et profondeur au bâton. Je pense que c’est ce qui nous a caractérisés l’an dernier. C’est un bon noyau de jeunes joueurs. On espère amener ce groupe à pleine maturité », souligne Beaulieu.