« Un champignon qui était présent au début, il y a 30-35 ans dans les pépinières. Il avait été comme éradiqué en mettant des pesticides puis en améliorant des techniques de travail. là, il est revenu en force présentement dans les pépinières de la Baie-des-Chaleurs. » raconte Denis Bujold, directeur général, Sargim et Pépinière Baie-des-Chaleurs.

En 2021, le Sargim a jeté 40% de ses plants et aux alentours de 20% à la pépinière de Paspébiac, tous contaminés par le champignon.

« Cette année on a livré 94% du contrat. » dit Denis Bujold.
Les soins et la surveillance des plants se font en amont.

« Ils sont fertilisés, engraissés, arrosés durant toute la saison jusqu’à l’automne où ils sont prêts à sortir à l’extérieur. » décrit Guylaine Plusquellec, responsable de production.

« Quand le plant est contaminé, c’est sûr que dans une cassette il faut l’enlever, le mettre dans un sac à part pour qu’il ne tombe pas à terre pour de contaminer les autres. » explique Johanne Larocque, assistante au responsable des opérations.

Nous avons comparé 2 échantillons de plants. L’un est affecté par un champignon qui fait mourir le système racinaire et l’autre du mycorhize qui est un bon champignon.

« On voit que les aiguilles ne sont pas belles non plus tandis qu’ici, le plan il est beau. Ça va aider les plants à aborder et l’eau, et les éléments minéraux, pour protéger les plants ici contre le cylindrocladium canadense. » montre Denis Bujold.

Les plants sortis depuis le début de la saison sont une grande portion dans le plafond visé en Gaspésie. Cela a été rendu possible grâce aux fonds du Ministère des ressources naturelles et des forêts du Québec.

« Il y a 6.5 millions de plants qui sont reboisés en Gaspésie mais nous autres, on en fait aux alentours de 5 millions. » dénombre Denis Bujold.

La saison de pouponnière des plants forestiers continue jusqu’à la fin du mois. Il faudra attendre l’an prochain pour qu’ils arrivent à maturité et procéder au reboisement.