La règlementation entourant le dossier du phoque, la science et la valorisation de l’espèce seront les principaux points qui ont été ciblés en vue d’un grand chantier du 11 au 14 novembre prochain.

Les rencontres débuteront dans les prochaines semaines en présentiel et en mode virtuel.

« On veut prendre le temps de s’asseoir tout le monde ensemble avec les gens concernés et de regarder ensemble dans quelle direction qu’on pourrait travailler », indique Gil Thériault, le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec.

L’événement, qui se veut impartial et apolitique, est ouvert à l’ensemble de la population des quatre coins du pays.

Il se veut être un espace de dialogue et concilier les intérêts de tous et chacun. Ce n’est pas la première fois que des discussions entourant sur la commercialisation ou la chasse du phoque à différents niveaux ont lieu et débouchent sur des recommandations. Mais cette fois, ce sont directement des gens concernés par le sujet qui feront connaître leur vision plutôt que des fonctionnaires, par exemple.

Même si les réalités sont différentes dans chaque zone, M.Thériault croit qu’il est possible de trouver une synergie entre tous les pêcheurs.

« On va y aller avec une approche beaucoup plus proche du terrain. On espère justement que les recommandations qui vont sortir de ça ne seront pas tablettées comme on a vu tabletter les autres recommandations au niveau sénatorial, par exemple.»

L’abondance de différentes espèces de phoque dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent, qui pourrait se chiffrer à environ 400 000 continue de préoccuper les experts, notamment au niveau de l’écosystème.

Chaque année, 3000 phoques sont chassés au Québec, ce qui est, selon Gil Thériault, insuffisant pour répondre à la demande et pour contrer ce grand prédateur.

Il admet que peu de pêcheurs s’intéressent à la chasse au phoque en raison de son prix peu élevé.

Le rapport final sera remis aux instances concernées, tant fédérale, provinciale, locales et régionales en décembre prochain.