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Incursion à l’intérieur du plus vieux CHSLD du Bas-Saint-Laurent

Publié le 27 mars 2018 à 17:56, modifié le 27 mars 2018 à 20:40

Par: CIMTCHAU

CIMT Nouvelles vous amène  à l’intérieur du plus vieux centre d’hébergement de soins de longue durée du Bas-Saint-Laurent. Le CHSLD Saint-Joseph à Rivière-du-Loup a été classé D, ce qui signifie que l’infrastructure présente un niveau élevé de dégradation et de défectuosité. Des travaux importants devront être effectués.

Incursion à l’intérieur de cet établissement de 7 étages érigé il y a plus de 100 ans. L’aile Ouest a été bâtie en 1881. Ce n’est qu’en 1919 que l’aile Est sera construite. «C’est assurément le plus vieux bâtiment du Bas-Saint-Laurent.  C’est dans mon top 5 de bâtiments à investir prochainement», a souligné le directeur des services  techniques du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Martin Legault.

Pour remettre le bâtiment en bon état, des travaux évalués à 5 millions de dollars devront être réalisés au cours des 5 prochaines années. «C’est un bâtiment dont on doit refaire la toiture.  Au niveau des parements extérieurs, les fenêtres devront être changées et les briques réparées.  À l’intérieur, tous les systèmes électriques et la plomberie doivent être remis à niveau. Le système de circulation d’eau chaude est composé de tuyaux de cuivre qui usent avec les années», a-t-il expliqué.

Structure renforcée

L’été dernier, une partie de la structure a été renforcée. «C’était des balcons qui ne devaient pas recevoir autant de personnes dans le temps. On a ajouté du renforcement structural. Ce sont des poteaux qui partent des assises au niveau du sol et qui montent sur tous les étages. Ils reprennent la dalle de la structure. C’est pour sécuriser les lieux». a fait remarquer Martin Legault.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent assure que la sécurité des résidents n’est pas menacée. «Justement, on fait ces travaux pour ne pas créer de ruptures électriques ou de plomberie. On veut éviter que le toit se mette à couler, puis qu’on ait des problématiques de champignons et d’infiltrations d’eau.»

Une salle est maintenant interdite d’accès aux bénéficiaires. Elle permet aux ingénieurs d’enlever des tuiles et d’effectuer des trous au plafond pour analyser la structure, la tuyauterie et le système électrique. En ce qui concerne la présence d’amiante intégrée aux matériaux à l’intérieur des murs, elle ne représente aucun risque pour la santé.