L’incendie s’est déclaré peu avant 17h30 hier soir. Les pompiers des casernes de Cacouna, Rivière-du-Loup et Saint-Arsène faisaient face à un embrasement généralisé à leur arrivée, et les flammes étaient tout près des vaches.

L’étable pleine d’animaux était reliée au bâtiment enflammé par un passage fermé. C’est pourquoi ils ont rapidement posté une équipe à l’intérieur.

«Notre enjeu, c’était d’empêcher la propagation à la vacherie parce qu’il y a des animaux. Le feu avait commencé à vouloir progresser à l’intérieur, mais heureusement, l’installation rapide des pompiers a permis de repousser rapidement le feu », expliquait Éric Bérubé, directeur du service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup.

Heureusement, personne n’a été blessé et tous les animaux s’en sortent indemnes. Un vétérinaire était tout de même sur place pour vérifier leur état de santé.

«Le vent est du bon côté pour nous, souffle d’ouest en est ici à Cacouna, alors ça a permis de pousser la fumée loin des animaux, ils n’ont pas été incommodés », de dire le directeur du service incendie de Rivière-du-Loup.

L’étable a eu chaud, mais s’en sort avec seulement que quelques bouts de plastiques fondus et un peu de taule brûlée.

Un travail d’équipe

Dans l’ensemble, l’opération s’est bien déroulée.

«L’installation rapide, on était hors réseau, donc y’a tout un enjeu d’installation de piscine et de réservoir d’eau, dans les premières minutes, c’est primordial pour nous, donc ça nous a permis de contenir le feu au bâtiment de foin. On est content d’être arrivé à temps et d’avoir pu empêcher cette perte-là », a dit Éric Bérubé.

L’intervention des pompiers a duré près de 9h. Ils ont quitté les lieux vers 2h30 ce matin. Plusieurs personnes ont mis la main à la pâte. Des agriculteurs ont prêté main-forte avec leurs tracteurs en soufflant de la neige dans les flammes. La Sûreté du Québec et le Ministère des Transports du Québec ont fermé le chemin et assuré la circulation des camions.

Il nous a été impossible de parler au propriétaire.  La cause de l’incendie n’est toujours pas connue, mais selon Éric Bérubé, tout pointe vers le mélangeur à grain, qui avait été activé trente minutes avant que le bâtiment prenne feu.