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Incendie de la centrale Hydro-Fraser, HarveyCorp songe à reconstruire

Publié le 26 mars 2024 à 15:43, modifié le 27 mars 2024 à 16:31

Par: Ariane Boyer

Un incendie majeur a frappé hier la centrale hydroélectrique Hydro-Fraser, située au centre-ville de Rivière-du-Loup. Le sinistre a englouti l’édifice, laissant derrière lui des dégâts considérables. Ce sont des travaux effectués sur place qui auraient possiblement causé le brasier, mais rien n’est confirmé. L’entreprise propriétaire songe reconstruire.

La nuit dernière a été longue pour le PDG d’HarveyCorp et ses travailleurs à la centrale. Selon l’entreprise, c’était l’une des minicentrales hydroélectrique les plus remarquables au Québec. Le bâtiment est considéré comme une perte totale. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé et les principales structures du barrage sont restées intactes.

« C’est triste pour la centrale, triste pour l’opération, pour les gens ici je pense que tout le monde mettait beaucoup de cœur là-dedans ». Hugues Harvey a exprimé son désir de reconstruire le bâtiment de la centrale, malgré le coup dur de l’incendie.

La centrale hydroélectrique d’Hydro-Fraser, d’une capacité de 2,25 mégawatts, fonctionnait depuis 1992. Elle a été acquise par HarveyCorp, une entreprise du Saguenay, en 2018.

Un dur coup pour le PDG de l’entreprise de voir le passé réduit en cendres. « Un pincement au cœur de voir tout cela partir en fumée. C’est probablement ce qui nous attriste le plus là-dedans », affirme M. Harvey.

Il se dit chagriné par la perte du caractère patrimonial de l’édifice, sachant qu’il ne retrouvera jamais son allure d’avant. « Il y avait une longue histoire ici, les archives étaient dans ce bâtiment-là en bois construit il y a longtemps. Donc oui, quand on a planifié la rénovation du bâtiment, la fenestration, c’est important de lui redonner son aspect d’origine. Il va avoir une reconstruction qui est clairement envisagée, à l’heure actuelle c’est de comprendre ce qu’est l’étendue des dommages et qu’est-ce qui peut être récupéré, qu’est-ce qui ne peut pas l’être. »

Intervention difficile

Les témoins de la scène ont rapporté avoir vu de la fumée s’élever dans les quatre coins de la ville, alors que les pompiers essayaient d’éteindre les flammes.  Selon Éric Bérubé, directeur et chef aux opérations du Service de sécurité incendie, les pompiers ont été confrontés à des défis majeurs, notamment en raison de la configuration ancienne et compartimentée du bâtiment.

Le brasier faisait rage au pied d’une pente abrupte et glacée. La borne-fontaine la plus près était située à plus de 1000 pieds du feu.

« On faisait face à un bâtiment construit fin des années 1800 début 1900, très compartimenté et dont le bois était sec, donc comme on dit parfois une seule étincelle suffit », explique M. Bérubé.