Il a plaidé coupable à des chefs d’accusation d’incendie criminel et de dommages causés par un incendie criminel.

Il écope de 3 ans de prison, une probation de 3 ans, 500$ d’amende à remettre à la fondation des pompiers du Québec ainsi qu’une interdiction de posséder une arme. Concernant la peine d’emprisonnement, Sony-Yves Garneau a déjà purgé une partie de la peine, il reste donc 14 mois et 12 jours à passer derrière les barreaux.

Les avocats de la Couronne et de la défense sont satisfaits de cette entente. Le juge a souligné que la peine ne réparera jamais ce qui a été causé, qu’il s’agit de gestes graves, dévastateurs et catastrophiques.

La victime de l’incendie et propriétaire de l’immeuble, Aline Dubé Dionne, a livré un touchant témoignage soulignant qu’elle ressent encore les séquelles de l’événement. Son mari handicapé avait dû être sorti par trois bons samaritains et être allongé sur le trottoir en face de la résidence. Il a succombé d’ailleurs à une complication pulmonaire quelques mois après les incidents.

Les événements remontent au 6 novembre 2012. Il a fallu cinq ans aux forces de l’ordre pour prouver que Garneau était celui qui mis le feu à l’immeuble à logements situé au 126 rue Témiscouata. Dans les premiers mois de l’enquête, Sony-Yves Garneau était suspect dans cette affaire. Par contre, le manque de preuve a empêché son accusation. C’est en janvier 2018 qu’un témoin a révélé les gestes posés par l’homme.

Sony-Yves Garneau possède de nombreux antécédents judiciaires.