Sans la présence de gicleurs, qui ont permis de maîtriser les flammes, le dénouement aurait pu être complètement différent. Vers 23h30, une vingtaine de pompiers ont été demandés sur les lieux de la résidence de 113 unités afin de prêter main-forte. Un appel qui a ravivé de douloureux souvenirs pour Éric Lévesque.

« Lorsqu’un a un appel à une résidence de personnes âgées confirmées dans la cuisine et qu’à l’extérieur il fait aux alentours de -15 degrés. Tout de suite le feu de L’Isle-Verte revient nous hanter un petit peu », affirme le chef pompier du Service incendie de Saint-Pascal.

À l’arrivée des sapeurs, les 35 résidents à proximité de la cuisine avaient déjà été évacués par le personnel infirmier. Une intervention qui n’aura durée qu’une heure.

« Quand je suis arrivé, il y a avait quatre préposés sur le plancher,  25 pompiers, je ne sais pas combien de policiers, et finalement un ambulancier. Tout était fait quand je suis arrivé, soit environ 30 minutes après le déclenchement de l’alarme », affirme le directeur des Résidences Labrie, Stéphane Lapointe.

Des investissements payants 

Le brasier a pris naissance en raison d’un tuyau de propane défectueux combiné aux pilotes de la cuisinière au gaz. Toutefois, les installations de la résidence étaient prêtes pour ce genre d’incident. Plusieurs dizaines de milliers de dollars ont été investis afin de rehausser la sécurité. Une initiative qui a d’ailleurs été saluée.

« Ça fait depuis plusieurs années qu’on travaille pour éviter le pire en prévention et en formation des employés et des résidents en plus d’investir dans des systèmes de gicleurs, un nouveau système d’incendie, des panneaux incendie , des nouvelles alarmes dans toutes les chambres, etc. On savait que les gicleurs allaient faire le travail, ça nous rassure », ajoute Stéphane Lapointe.

« C’est merveilleux. Je ne peux pas dire autre chose. Ce sont de belles installations. Si on recule de plusieurs années, le gouvernement a peut-être mis la barre haute aux RPA, mais aujourd’hui, on est en mesure de constater que ça porte fruit », termine Éric Lévesque.

Heureusement pour les citoyens ils ont pu réintégrer leurs appartements puisque personne n’a été incommodé par la fumée. La résidence a pu reprendre ses opérations dès le lendemain. Une histoire qui se termine bien.