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Incendie au quai de Grande-Entrée : des travaux plus longs que prévu

Publié le 19 juillet 2024 à 15:30, modifié le 19 juillet 2024 à 15:30

Par: Louis-Philippe Morin

Après l’incendie du 30 juin dernier qui a coulé 5 homardiers et endommagé le quai de Grande-Entrée, le MPO et la Garde Côtière avaient promis des réparations rapides. Pourtant, les bateaux ne sont toujours pas renfloués… même si cette opération délicate devrait se terminer au début du mois d’août.

Le 30 juin dernier, un brasier d’une rare intensité a fait couler 5 homardiers et détruit une partie du quai de Grande-Entrée. 20 jours après ce drame, et malgré les promesses du ministère des Pêches et des Océans de réparer l’endroit promptement, on est toujours à tenter de récupérer les épaves qui ont coulé cette nuit-là.

« Les bateaux ont été endommagés dans l’incendie. Pour plusieurs des bateaux, les réservoirs de carburant ont été percés pendant l’incendie. C’est pour ça qu’on voit des rejets en continu, actuellement. », nous dit Éric Esclamadon, surintendant adjoint en intervention environnementale pour la Garde Côtière canadienne.

Puisque la Garde-Côtière occupe tout l’espace pour ses opérations de renflouement, on ne peut pas travailler sur la partie du quai qui a été la proie des flammes… et donc on ne peut pas reconstruire des bornes d’amarrage nécessaire à une quinzaine de navires qui doit trouver un autre endroit pour s’ancrer. Et les marins devront être patients… encore un peu.

« Étant donné que le quai n’a pas une très bonne portance… On n’est pas certain de la portance du quai, on va mobiliser une barge qui sera en mesure de soutenir la charge de la grue pour faire la sortie de l’eau, des diverses d’épave. », précise monsieur Esclamadon.

Le problème c’est que les places pour s’amarrer sur l’archipel sont plutôt rares. Si l’on attend trop pour reconstruire ces amarrages, on se demande ce qui se passera lors de la prochaine saison de pêche… il nous a été impossible de joindre l’Administration portuaire du Havre de Grande-Entrée.

« La garde côtière, on est responsable des dommages dus à la pollution… On est présent pour minimiser les dommages de la pollution liée à l’incident. Le retrait des épaves fait partie de notre mandat. Mais, après ça, pour tout ce qui est en question avec le quai, et la reconstruction du quai, c’est plutôt à port pour petit bateau qui faut s’adresser. », ajoute l’employé de la Garde Côtière canadienne.

Pour ce qui est du temps consacré à l’opération de renflouage, on veut bien faire les choses et éviter un désastre écologique en remontant trop rapidement les épaves coulées.

« La plupart du temps, on est capable de renflouer un bateau et de le remorquer en flottant jusque quelque part. C’est plutôt rare que la structure du navire soit tellement affectée qu’on n’est même pas certain qu’on peut faire flotter le bateau en ramenant la surface. », avoue notre intervenant.

Les autorités de la Garde côtière estiment toutefois que ces opérations devraient se terminer au début du mois d’août. Voyons voir si le MPO tiendra ensuite sa promesse pour la reconstruction et la réhabilitation du port de Grande-Entrée. Après tout, l’infrastructure maritime est la plus importante de l’archipel. Cette année, l’endroit accueillait 107 des 325 homardiers madelinots.