L’inauguration, qui s’est déroulée ce matin, marque la fin de la vie de l’ancien pont, construit en 1921 et devenu dangereux, comme l’a souligné le député René Arseneault : « Ça s’est concrétisé qu’on fermait le pont définitivement parce qu’il y avait des dangers pour les véhicules lourds, même les véhicules scolaires. »

Le coût total du nouveau pont est estimé à 100 millions de dollars, bien au-delà des prévisions initiales qui étaient de 86 millions de dollars. La fin des travaux, initialement prévue pour fin 2023, a été repoussée de six mois. Le Premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a évoqué les défis qui ont contribué à ce retard : « Ça a pris beaucoup de temps, je dirais que les enjeux internationaux, la gestion des détails finaux, et la conception ont joué un rôle. La COVID-19 a également ralenti la phase de construction, et ça nous a tous retardés. »

Blaine Higgs a également mis en avant l’importance économique de cette nouvelle infrastructure : « C’est le deuxième plus grand point de passage dans la province. D’un point de vue commercial, je pense que c’était 23 milliards entre le Maine et le Nouveau-Brunswick. »

La sénatrice du Maine, Susan Collins, a célébré la convivialité entre les deux communautés : « Chaque drapeau représente la coopération et l’amour que les deux communautés ont l’une pour l’autre. »

Le nouveau pont, avec des voies de circulation élargies et des accotements supplémentaires, promet une meilleure sécurité. L’ancien pont sera démoli d’ici le 30 juin 2025, et la nouvelle structure devrait avoir une durée de vie d’environ 100 ans.

À l’approche des élections au Nouveau-Brunswick, prévues pour le 21 octobre prochain, Blaine Higgs devrait multiplier ses apparitions publiques : « Je pense que c’est un exemple que nous avons travaillé, vous savez, pour représenter tout le Nouveau-Brunswick. Imaginez ce que nous pourrions accomplir si nous avions une représentation ici. »