Immigration : trouver le bonheur à St-Isidore
Publié le 12 octobre 2023 à 12:23, modifié le 12 octobre 2023 à 12:23
Par: Félix Côté

Une quarantaine de travailleurs en provenance de l’Afrique sont désormais installés dans le secteur de St-Isidore. Différentes entreprises leur ont fait construire des maisons pour les accueillir. Une façon de faciliter leur adaptation dans ce nouveau milieu.
REDOUANE JABLI | travailleur immigrant
« En Acadie, moi, je veux rester ici parce que tout ce dont j’ai besoin je les trouver. »
Pour Redouane Jabli, originaire du Maroc, c’est le début d’une nouvelle vie où sa famille peut s’épanouir. Il y trouve une paix d’esprit en plus de s’intéresser à la culture acadienne.
REDOUANE JABLI | travailleur immigrant
« Je découvre à chaque fois que je parle avec les Acadiens. Ils sont tellement attachés à leur culture et à leurs terres c’est ça qui me plaît et qui me pousse à rester ici. »
Comme Redouane Jabli, une quarantaine d’immigrants sont bien installés dans la municipalité des hautes terres. Au total, 15 maisons abritent les travailleurs de différentes entreprises. Ils vivent notamment sur cette rue où ils se forgent, une nouvelle vie, une nouvelle communauté.
MYRIAM LÉGER | agente de l’immigration municipalité des hautes terres
« Pour justement accommoder ses nouveaux venus dans une région rurale comme la nôtre l’hébergement est le défi numéro un c’est pourquoi elles se sont proposé de bâtir 15 nouvelles maisons pour accommoder les accueillir ces gens-là. »
Les nouvelles résidences sont à proximité des services. Myriam Légère les aide à s’adapter. Le transport est le plus gros défi de ces travailleurs.
MYRIAM LÉGER | agente de l’immigration municipalité des hautes terres
« Je suis près d’eux donc s’ils ont des questions et ils sont tous amis avec nous sur Facebook et autres médias sociaux. Alors s’ils ont un souci ou une question, ils peuvent toujours la poser. »
« Elle nous a facilité la tâche. C’est une dame, c’est grâce à elle qu’on a trouvé le bonheur ici. »
Redouane croit d’ailleurs que pour bien s’intégrer, les stéréotypes doivent tomber. Il croit que toutes les cultures méritent d’être partagées.
« Il faut prendre quelque chose de notre culture et une autre de la culture acadienne et faire un mélange pour créer une nouvelle idée pour les deux cultures. »