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Il y a 20 ans, une dame d’Edmundston recevait un nouveau coeur

Publié le 8 juillet 2020 à 18:07, modifié le 8 juillet 2020 à 18:07

Par: CIMTCHAU

En juillet 2000, une citoyenne d’Edmundston a reçu un nouveau cœur, qui lui sauvé la vie. Vingt ans plus tard, la dame témoigne aujourd’hui de l’importance du don d’organes.

Avant sa greffe, Anne Rioux-Johnson avait subi toute sorte de complications. Dès 1983, elle ressentait les premiers symptômes du souffle au cœur. Une dizaine d’années plus tard, la native de Saint-Basile a dû se faire changer les valves. Son cas devenait de plus en plus sérieux.

«Je suis rentré à l’hôpital en 98-99, 14 fois les soins intensifs. Je rentrais aux soins intensifs, ils me donnaient une cardiogration qu’ils appellent, un choc électrique. Ça me ramenait mon cœur. J’étais bonne encore pour un petit bout. Puis là en 2000, ça ne marchait plus. Je ne pouvais plus souffler, je ne pouvais plus marcher», a expliqué Anne Rioux-Johnson.

Après plusieurs opérations à l’hôpital régional d’Edmundston, il lui fallait un nouveau cœur. La dame a pu subir l’opération à Québec le 28 juillet 2000. Elle demeure profondément reconnaissante envers le donneur.

«En réalité je le blâmais d’avoir le cœur de ce gars-là. Je me disais, il est mort pour moi. Le docteur me disait : non, il n’est pas mort pour toi. Il t’a sauvé la vie», a affirmé Anne Rioux-Johnson

La sexagénaire raconte aussi avoir reçu un appui précieux de la communauté et de ses proches. Plusieurs campagnes de financement ont eu lieu dans la région.

«Ils étaient tout le temps présent quand j’en avais besoin. La famille, des amis, et même de purs étrangers. Tout le monde m’a aidé et ça m’a vraiment aidé ça m’a vraiment monté le moral parce que c’était une grosse épreuve à passer», a dit Anne Rioux-Johnson.

Mis à part une complication au foie en 2009, Anne Rioux-Johnson a pu vivre sa vie à son rythme grâce au don d’organe.   Cette transplantation cardiaque a soudé plus que jamais ses proches.

«Signez vos cartes. Parlez-en avec votre famille, parce que toute personne peut être un donneur d’organes. Puis, c’est important parce que je suis la preuve que ça marche, puis que tout le monde peut donner», a mentionné Anne Rioux-Johnson.